parution 09 février 2011  éditeur Bamboo  collection Grand angle
 Public ado / adulte  Mots clés Chronique sociale / Thriller

Lloyd Singer T5

La chanson douce

Libéré pour reprendre son enquête sur le serial killer surnommé, « La chanson douce », Lloyd Singer se met rapidement sur une piste…bien dangereuse. Suite d’un second cycle définitivement ultra captivant.


 Lloyd Singer T5 : La chanson douce (0), bd chez Bamboo de Brunschwig, Neuray, Versaevel, Hirn
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Yellow Star Yellow Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Yellow Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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©Bamboo édition 2011

L'histoire :

Comptable dans une agence du FBI, Lloyd Singer intègre l’Académie de Quantico pour une formation d’agent de terrain. Ses qualités humaines et physiques (sous le masque de son double Makabi), révélées lors d’une affaire l’impliquant contre la mafia russe, n’ont en effet pas échappé à ses employeurs. Très rapidement, le « jeune » étudiant est sollicité par son ami, La Bianca, pour donner un coup de main dans une enquête sur un serial killer : le bonhomme n’a réussi qu’à défigurer sa dernière victime qui pourrait, ainsi, aider à le démasquer. Seulement, Patsy Lee Pumpkin refuse violemment toute coopération. On compte donc beaucoup sur les talents de Singer pour la faire parler. Et de fait, il parvient à nouer une relation avec la jeune femme. Cependant, son intégration avec les autres étudiants est calamiteuse. Ainsi, tout comme il l’a vécu au lycée, il est victime de nombreux harcèlements de la part de ses congénères. Le paroxysme de ses relations houleuses est atteint lors d’un cours de close-combat : excédé, Lloyd casse volontairement le bras d’un autre étudiant. Il est aussitôt arrêté. Il ne doit sa libération qu’à la demande expresse de Patsy, qui déclare ne vouloir parler qu’à lui. Équipé d’un microphone caché sous ses vêtements, Lloyd retrouve donc la dernière victime du tueur en série. Grâce à une technique hors pair de l’interrogatoire, Singer avance pas à pas : une première piste établit une connexion probable entre le serial killer et le disque enregistré par Patsy, suite à son élection au concours « Miss fête des foins »…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Nous avions laissé, à la fin du tome 4, Lloyd menotté par deux agents, dans un couloir de l’Académie de Quantico… Nous le retrouvons, au début de ce nouvel épisode, pieds et poings liés dans le coffre du serial killer sur lequel il enquête justement… Entre temps, 4 jours. Charge à Luc Brunschwig de remonter le fil du temps pour satisfaire notre curiosité et combler ce blanc. Au bout du compte : quelques surprises ou révélations et évidemment moult déconvenues… Réutilisant le découpage brillant mis au point pour l’ouverture de ce second cycle, le scénariste multiplie et entrecroise donc, à nouveau, les flashbacks (qu’ils soient directement liés à l’enquête ou qu’ils nourrissent la psychologie de notre héros), les petites incursions dans la vie familiale des Singer et l’action dans l’instant. Pourtant savonneuse, cette manière de raconter se révèle redoutable d’efficacité à tous les niveaux. Elle dynamise notamment la trame de l’intrigue, plutôt classique dans le genre thriller policier, en la rendant particulièrement prenante. De ce coté ci, l’épisode fait des grands pas dans la découverte de l’identité du tueur en série surnommé « La chanson douce » grâce aux talents « d’accoucheur » de notre étudiant de Quantico. Mais tout n’est peut être pas si « simple » qu’il n’y parait. Une nouvelle fois, enfin, on se laissera séduire par ce bonhomme aux allures de monsieur-tout-le-monde. Via son sens aigu de la psychologie, son altruisme forcené, sa part d’ombre et ses surprenantes capacités physiques, Brunshwig en fait, en effet, un personnage complexe, attachant et profondément humain. Bref, un héros qui a tout pour faire une longue carrière. D’autant que le trait réaliste et terriblement bien cadré d’Olivier Neuray emballe plus qu’agréablement l’ensemble. A suivre, donc, pour la clôture de ce cycle dans Seuls au monde, à venir très bientôt...