parution 01 décembre 2005  éditeur Carabas  Public ado / adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Historique

Le portrait T1

Première partie

Dans la Saint-Pétersbourg blanche et mondaine du XIXe, un peintre sans le sou et désoeuvré met la main sur le portrait d'un Chinois qui semble constamment le dévisager. Adaptation élégante mais tronquée d'une nouvelle fantastique de Nicolas Gogol.


Le portrait T1 : Première partie (0), bd chez Carabas de Ravard, Dauvillier, Myriam
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • Scénario Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Carabas édition 2005

L'histoire :

Chapitre 1. Assis derrière son chevalet, un homme peint. Lorsque un vieil ami vient le trouver à l’improviste afin de le serrer une dernière fois dans ses bras : dès demain il quittera Saint-Pétersbourg pour l’Italie, pays de tant d’artistes reconnus. Mais Tchartkov, lui, ne peut quitter une ville où demeure la mémoire de son maître. Celui-ci ne leur a pourtant point interdit de voyager ; seulement de se laisser aller à la facilité et de suivre les modes. Après avoir trinqué et s’être séparé de son ami, le peintre parcourt seul les rues enneigées de la capitale. Il entre dans une boutique de tableaux à bon prix. Peut-être y trouvera-t-il une toile de maître parmi ces croûtes ? Le portrait d’un élégant Chinois l’interpelle comme s’il le fixait du regard. L’homme amaigri l’achète avec ses derniers kopecs et rentre chez lui la toile sous le bras. Chapitre 2….

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Cette adaptation d’une nouvelle de Nicolas Vassiliévitch Gogol, artiste russe de la première moitié du XIXe, est d’une lecture plaisante mais néanmoins frustrante. A l’instar des écrits d’un Guy de Maupassant, le récit commence par décrire un quotidien, celui de beaucoup d’artistes sans le sou. Lorsque survient un élément fantastique qui bouleverse soudainement la réalité et dont les conséquences vont profondément affecter le destin du peintre en sursis. La narration de Loïc Dauvillier captive, fidèle à la lettre comme à l’esprit de l’écrit original. On parvient sans peine à s’immerger dans l’atmosphère glacée d’une ville surannée comme Saint-Pétersbourg. D’autant que le trait adopté par François Ravard ressemble à s’y méprendre au fusain des portraits dressés au pied des monuments touristiques et mondains comme le Sacré-Cœur ou Montmartre. Les couleurs patinées choisies par Myriam habillent élégamment un album de très belle facture à la couverture aguichante et à la reliure satinée. Pourtant, l’ensemble laisse un goût d’inachevé. Est-ce un choix éditorial ? Ou la volonté des auteurs de distiller un suspens effectivement installé ? La nouvelle est un propos court dont la force et l’efficacité réside dans sa compacité. L’alchimie surprend à la condition d’en respecter l’unité. Espérons le second tome pour bientôt car ce bel emballage manque de consistance…

voir la fiche officielle ISBN 9782351000472