parution 07 avril 2010  éditeur Delcourt  collection Machination
 Public ado / adulte  Mots clés Esotérique / Historique

La madone de Pellini T2

L'orphelinat de Rosewood

Quel lien paranormal unit la médium Nora, dans le Londres de 1897, au portrait d'une Madone peint par le florentin Pellini, 4 siècles auparavant ? Une atmosphère de fantasmagorie raffinée, au service d'une intrigue ésotérique commune et confuse...


La madone de Pellini T2 : L'orphelinat de Rosewood (0), bd chez Delcourt de Rivière, Federici
  • Notre note Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Yellow Star

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©Delcourt édition 2010

L'histoire :

En 1897, la jeune et distinguée Nora de Wing rejoint un institut d’études psychiques de Londres, afin d’y peaufiner son attirance pour l’indicible et ses talents de médium. Elle y fait deux rencontres éclairées : l’artiste Francesco Guibilati et l’écrivain Henry James. Elle y subit également une expérience spirite redoutable : son esprit, son existence même semble se confondre avec celle d’une madone dessinée par le peintre florentin Giovanni Pellini. Quelques semaines après qu’elle ait disparue aux yeux de ses nouveaux amis artistes, on la retrouve en train d’animer un atelier de théâtre au sein d’un orphelinat, sous le prénom de miss Antonia. Dans les sombres entrailles de l’institut, le directeur Mr Lawrence semble nourrir de mystérieux desseins à son égard… Il conserve notamment une toile inachevée, qui se reconstitue progressivement, au fil d’étrange phénomènes occultes. Déconcertés par la singulière disparition de Nora, Henry et Francesco mènent leur petite enquête. Ils découvrent notamment que les Smith, des domestiques éconduits et alcooliques, sont représentés sur un crayonné contemporain au peintre, qui date donc de plus de 4 siècles…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Après avoir débuté sous la bannière Robert Laffont, le diptyque La Madone de Pellini se conclut aujourd’hui chez Delcourt. Au passage, le dessinateur italien Riccardo Federici n’y perd rien de son talent : ses planches sont léchées, criantes de réalisme et soulignent formidablement la fantasmagorie recherchée. Au travers d’une intrigue noyée dans l’ésotérisme, le propos était de relier l’envoûtement qui exhale de l’œuvre du peintre Giovanni Pellini, au goût pour l’occultisme de l’écrivain Henry James. Certes, l’hommage à ces deux artistes, séparés par 4 siècles d’intervalle, est effectif. L’ambiance, fantasmagorique à souhait, est prégnante de bout en bout. De même, le soin apporté à ces multitudes de portraits, souvent véritablement ensorcelants (les regards !) démontre le sérieux de l’entreprise. Hélas, c’est du côté du scénario, barbant et inextricable au possible, que se trouve la limite de l’exercice. Le registre de l’ésotérisme a cela d’inhérent qu’il permet d’étendre un voile de confusion sur les époques et les actes… De fait, en dépit de dialogues soignés, on s’imprègne plus de l’atmosphère obsédante, qu’on comprend exactement de quoi il retourne.

voir la fiche officielle ISBN 9782756018928