parution 18 octobre 2017  éditeur Les Humanoïdes Associés  Public ado / adulte  Mots clés Aviation / Science - fiction

Méta-Baron T5

Rina la Méta-Gardienne

Le Méta-Baron s'enfuit d'un monde en pleine chute et débarque sur une planète où l'épyphite est en quantité astronomique. Fait prisonnier, il croise la route d'une Méta-Gardienne aussi redoutable qu'attirante. Début d'un troisième cycle moins flamboyant.


 Méta-Baron T5 : Rina la Méta-Gardienne (0), bd chez Les Humanoïdes Associés de Frissen, Singh, Sécher
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Les Humanoïdes Associés édition 2017

L'histoire :

L'univers du Méta-Baron étant en perdition, il a trouvé refuge sur Algoma, une planète dotée de réserves colossales d'épyphite. Blessé et entièrement nu, il n'a pour lui qu'une nano-sphère qu'il porte en pendentif, un objet contenant les données du méta-bunker et de son robot Tonto. Le Méta-Baron découvre un décor où les rochers et la végétation flottent, comme si l'épyphite avait imprégné chaque chose de ce monde. Il explore les lieux et remarque la présence d'autres individus. Échappant de peu à une lance, il s'enfuit. Mais conscient qu'il ne pourra toutes les esquiver, il s'arrête et se rend. Des indigènes le capturent alors, l'habillent et l'emmènent dans leur cité. Le Méta-Baron reçoit alors régulièrement des coups pour le faire avancer. Il n'hésite donc pas à montrer qu'il n'a pas à supporter pareil traitement et oppose quelques gestes en guise de résistance. Le Méta-Baron est conduit dans une salle où se trouve visiblement l'autorité locale. Ne comprenant pas un mot de la langue, il se voit subtilisé sa nano-sphère par l'un des indigènes. La situation est tendue. L'atmosphère change quant apparaît une femme, la Méta-Gardienne. Alors que celle-ci sort son épée, le Méta-Baron se jette sur elle...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Les deux premiers diptyques de Méta-Baron ont méta-développé astucieusement et efficacement l'univers créé par Alejandro Jodoriwsky. Le scénariste Jerry Frissen a su se placer dans les pas de son illustre prédécesseur en insufflant de nouveaux enjeux et thématiques. Ce cinquième tome débute le troisième arc narratif de la série. L'histoire reprend avec l'arrivée du héros sur une planète étrange, Algoma, qui a pour particularité d'être une source de gisements intarissables d'épyphites. A tel point que chaque chose de ce monde paraît imprégné par cette matière. Cela offre un décor riche en végétation et en structures étonnantes. Déambulant dans cet univers inconnu, le Méta-Baron va poursuivre une quête de l'impossible, toujours parasité par des ennemis qui se dressent devant lui. Frissen offre un récit intéressant, mais qui ne parvient pas à atteindre le même niveau de qualité que les cycles précédents. La narration est moins immersive et les scènes s'enchaînent sans vraiment soulever d'émotions (au sens large) chez le lecteur. La violence sous-jacente ou la provocation omniprésente se font très discrètes... Même si les bases de l'histoire laissent espérer des dénouements ambitieux et prometteurs, ce diptyque débute de manière moins percutante que les autres. Sur le plan graphique, Valentin Sécher fait son retour sur la série. Ses planches sont toujours très belles et son style au croisement des influences (entre des relents d'Alex Ross et d'Esad Ribic) fait des merveilles. On regrettera juste que l'encrage soit si peu présent parfois, au point que la colorisation noie un peu le niveau de détails conséquent qu'amène l'artiste à chaque page. Cela n'en reste pas moins très beau, attention ! Un album plus mitigé mais dont l'intérêt réside probablement dans la proximité du dénouement du récit (dans le prochain volet).

voir la fiche officielle ISBN 9782731636260