parution 20 août 2014  éditeur Soleil  collection Soleil Celtic
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Conte - Féerie / Fantastique - Etrange

Le sang du dragon T8

La promesse est une dette

Alors qu’il pourrait décider de prendre une retraite méritée, le Capitaine Meriadec entreprend une lointaine mission pour rembourser une dette. Début d’une aventure habilement construite et riche de promesses pour Hannibal et sa clique.


Le sang du dragon T8 : La promesse est une dette (0), bd chez Soleil de Istin, Crety, Digikore studio, Demare
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Soleil édition 2014

L'histoire :

Rome 1709… C’est en catimini que le Pape Clément IX reçoit un de ses espions : le moine Bonetti. L’entretien a pour but de faire la lumière sur les activités d’un bougre dont la seule évocation pourrait faire trembler le Vatican : le Capitaine Hannibal Meriadec. Bonetti ne tarde d’ailleurs pas à en faire un portrait « élogieux », rappelant le passé de sa mère, ses liens avec Cagliostro ou encore sa soif de vengeance et sa quête du Sang du Dragon. Mais surtout, il s’attarde sur le récit d’évènements auxquels il a lui-même participé, il y a près de 2 ans. Pour Meriadec et quelques-uns de ses compagnons qui ont choisi de le suivre, l’aventure débute, juste après son entrevue avec le Roi Soleil (voir le tome 7) et la grâce royale, par ce dernier, pour l’ensemble de son équipage. Le pirate a en effet décidé d’ouvrir les passages conduisant aux mondes des Sidhs pour rendre visite une seconde fois à Dame Eloam, la mère d’Elween qui partage son lit depuis quelques temps. La reine Elfe est furieuse, car non seulement il a enlevé et défloré sa fille, mais il a également utilisé Le sang du Dragon à ses fins personnelles. Or le précieux liquide était gardé depuis belle lurette par les Elfes en vue d’être utilisé par un de leurs champions, au cas où l’avenir de leur peuple serait compromis. Et c’est justement le cas du côté du Nouveau Monde, où les espagnols mettent en danger la survie des Elfes qui y résidaient paisiblement. Meriadec n’a donc pas d’autre choix, s’il veut honorer sa dette, que de monter une expédition accompagné, entre autres, par celui à qui il a piqué la fiancée...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Gavé d’or, invincible pour s’être trempé dans Le sang du Dragon, gracié par le Roi Soleil himself dont il s’est vengé en jouant un beau tour de canaille, amoureux d’une jolie donzelle à oreilles pointue, notre (ex ?) pirate-sorcier aurait pu se la couler douce, les harpions en éventail, et s’atteler à engendrer une flopée de garnements. Mais voilà, ce coquin est un homme d’honneur qui a fait une promesse qui le lie pour notre plus grand bonheur en nous offrant le souffle d’un nouveau cycle d’aventures aux petits oignons. Car avec ce 8ème opus, c’est bien le fil d’un nouveau récit qui semble commencer à s’évider. Un de ceux qui pourrait conduire notre unijambiste et ses compagnons aux confins du Nouveau Monde. Très habilement d’ailleurs, le scénario de ce nouveau tome se cale dans le trou béant laissé par son prédécesseur. Souvenez-vous, en effet ! Après s’être amusé du bon Louis, Meriadec filait retrouver ses « amis » Elfes en nous laissant totalement ignorant de ce qu’il lui arrivait. Seul un cliffhanger détonnant et la rencontre de certains de ses anciens compagnons (en bien mauvaise posture), 3 ans après leur séparation, laissaient imaginer qu’une belle brochette d’aventures avait retardé la retraite du flibustier. Mise en place par le récit d’un moine-espion (qui a en bonus l’avantage de bien résumer la saga), on reprendra donc l’histoire au moment où Hannibal foule la terre de Dame Eloam pour le début d’une sorte de mission. Pour l’heure, donc, il s’agit des préparatifs du long voyage, confiés aux bonnes surprises de retrouvailles avec d’anciens protagonistes (y compris certains émargeant au casting de la préquelle) et l’appétissante apparition de nouveaux. Le tout, une fois encore emballé de mystères anxiogènes et des promesses d’en découdre rapidement. Pourtant plus bavard qu’actif (car il s’agit d’une mise en place) ce 8ème joli coup de canon s’avale d’un trait. Sans doute grâce aux nombreuses trouvailles scénaristiques dans le jeu des intrigues et de la narration. Mais aussi en raison d’une partition graphique sérieuse qui assure atmosphère et tempo.

voir la fiche officielle ISBN 9782302042087