parution 18 mai 2016  éditeur Hachette  Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Super-héros

Marvel Comics : le meilleur des super-héros T10

Daredevil

Avec cette (énième) réédition de Daredevil, l'Homme sans peur, la collection trouve ici une pièce maîtresse. Ces 6 épisodes d'anthologie donnent à Matt Murdock une épaisseur qu'il n'avait jusque là jamais eu. Incontournable !


 Marvel Comics : le meilleur des super-héros T10 : Daredevil (0), comics chez Hachette de Miller, Lee, Williamson, Ditko, Romita Jr, Brodsky, Everett, Scheele, Maleev
  • Notre note Blue Star Blue Star Blue Star Blue Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Blue Star Blue Star

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  • dessin Blue Star Blue Star Blue Star Blue Star

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L'histoire :

Au sommaire de ce numéro :
- Daredevil (vol.1) #1 : Quelque part dans le lower east side, à New-York. Des malfrats font une partie de cartes dans une turne qui surplombe une salle de boxe. Ils fanfaronnent au sujet du Fixer, quand un individu vêtu de jaune débarque et leur flanque une correction...
-Daredevil : L'Homme sans peur #1 à #5 : Quartier de Hell's Kitchen, Manathan. Un petit garçon observe l'immeuble d'en face, assis dans la cage d'escalier. La journée s'achève. Bientôt, son père l’appellera. Matt devra aller se coucher. Et comme chaque nuit, il tournera et se retournera dans ses draps, attendant le matin pour pouvoir faire des bêtises...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Avec ce numéro, c'est un opus incontournable que la collection propose aux lecteurs. Primo, parce que, comme presque toujours, il débute avec une réédition de la toute première apparition du personnage consacré par ce tome. Pour les amnésiques, c'est Stan Lee et Bill Everett, le dessinateur, qui inventent Daredevil en 1964, en forçant le trait dramatique : misérable, bientôt orphelin et destiné à devenir aveugle ! Bill Everett s'avère incapable de tenir les délais, raison pour laquelle il est bien vite assisté de Steve Ditko et Sol Brodsky. En un seul chapitre, toutes les bases sont posées. On ne crachera donc pas dans la soupe old school en retrouvant le héros dans ces toutes premières pages, affublé du costume jaune initial conçu sur les conseils de Jack Kirby, mais qui changera au bénéfice du rouge 5 numéros après, car il déplaisait au lecteurs. Après cette entrée vintage, c'est le plat de résistance qui suit. Frank Miller/John Romita Jr. L'Homme sans peur. Voilà, on pourrait s'en arrêter là, car tellement de choses ont été écrites... On ne vous surprendra pas en vous disant donc que Frank Miller avait débarqué sur la série en tant que dessinateur durant les années 70. A cette époque, le Diable de Hell's Kitchen n'était jamais qu'un personnage secondaire, gravitant autour des aventures du Tisseur. Frank Miller commence à bouleverser les graphismes du héros et 10 numéros après son embauche, il convainc l'éditeur de lui confier l'écriture de la série. Il insuffle dès lors au personnage une noirceur qu'on ne lui connaissait pas, en développant des thèmes contemporains, comme sa souffrance psychologique liée à la condition de son père, brillant boxeur détruit et tué par la mafia, mais aussi comme l'addiction, en faisant de Karen Page, l'amie du héros, une junkie. New-York devient un personnage à part entière, un véritable théâtre angoissant. Pour ces épisodes, il continue à se charger du scénario, alors que John Romita Jr accomplit une prouesse graphique, relativement influencée par le dessin de maître Miller. Les 6 chapitres se boivent comme du petit lait et se déclinent globalement en 3 temps : le retour au trauma de l'enfance, Elektra (personnage créé par Frank Miller) et le Caïd. On n'en dira pas plus, car l'ouvrage se suffit à lui même et sans doute le connaissez-vous déjà. Sauf à être un novice (foncez ! ) ou à être aveugle (auquel cas vos super-sens vous ont déjà mis en alerte) !