L'histoire :
Au Mondrion Hôtel, le gang d’Anthony propose une trêve à Blade. Le chasseur de vampires n’est pas là pour s'encroûter et il use de ses armes pour éliminer les suceurs de sang. Depuis peu, ces êtres aux dents longues se sont rassemblés derrière leur nouveau chef et deviennent de plus en plus prépondérants en ville… Ray Connor a subi un accident il y a quelques semaines de cela, qui lui a coûté la vue. Alors qu’il se remet dans une chambre d’hôpital, un vieil homme vient à sa rencontre. Il lui offre la possibilité de devenir quelqu’un d'autre : le nouveau DareDevil. En effet, Matt Murdock, l’ancien porteur du costume, est mort dans l’une des vagues lancées par l’Ultimatum déclenché par Magneto. Après un long entraînement, Ray revêt enfin la tenue. Alors qu’il parcourt les toits de la ville, il trouve son maître en train de se faire mordre par Hulk. Il intervient, sans voir les autres vampires s’approcher de lui. Nick Fury alerte ses Vengeurs : cela fait trop de temps qu’il est sans nouvelle d’Hulk. Pour le trouver, il peut compter sur son équipe et aussi sur Captain America...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Septième numéro et début du troisième cycle pour les Ultimates Avengers de Mark Millar. Pour cette mini-série prévue en 6 épisodes, le scénariste choisit d’envoyer ses justiciers lutter contre la menace retorse des vampires. Outre le casting de super héros entrevus dans les épisodes précédents, l’auteur de Kick Ass invite désormais deux nouvelles recrues bien connus des amateurs du Marvelverse : Blade et DareDevil. Si le second était déjà apparu dans l’univers Ultimate, sa première incarnation (Matt Murdock) est morte lors des événements d’Ultimatum ; Blade présente une version quasiment identique à celle de l’inspiration d’origine. Mark Millar a concocté un récit assez basique et se contente d’enchaîner les séquences d’action, en multipliant les chassés-croisés temporels, sans que ceux-ci soient très poussés ou incompréhensibles. Ce numéro présente aussi un autre aspect qui risque de semer la discorde parmi les fans de Marvel. Les dessins sont assurés par Steve Dillon, un artiste que l’on a apprécié sur The Punisher, mais dont le style ne convient pas vraiment au genre super héroïque. Son trait n’est pas assez détaillé et ne se montre pas vraiment dynamique. Difficile de passer après Carlos Pacheco et Leinil francis Yu, même si ce dernier n'était pas en grande forme sur les derniers chapitres. Une déception visuelle, donc, qui, on l’espère, sera compensée par un meilleur scénario par la suite…
