parution 23 septembre 2016  éditeur Urban Comics  collection Vertigo Signatures
 Public ado / adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Horreur / Independant

Brian Azzarello présente Hellblazer T1

(intégrale)

Aux U.S.A., John Constantine use de sa magie et de son cynisme pour survivre dans des lieux de perdition tels qu'une prison de haute sécurité ou une ville isolée. Des épisodes d'Hellblazer sombres à souhait.


 Brian Azzarello présente Hellblazer T1, comics chez Urban Comics de Azzarello, Taylor, Frusin, Dillon, Corben, Jamison, Loughridge, Digital Chameleon, Hale
  • Notre note Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Urban Comics édition 2016

L'histoire :

Dans une prison américaine, John Constantine débarque sous les regards des autres prisonniers qui sont à l'affût. Traylor, un grand type baraqué qui se sert des prisonniers comme objets sexuels, s'approche de John. Il lui offre sa protection et lui tend une cigarette. Constantine qui a été condamné à 35 années d'isolement alors qu'il est innocent la saisit et l'allume aussitôt. Traylor lui fait visiter les lieux et lui présente les différents clans en place. Il conclut en lui donnant un paquet de tiges. John n'est pas dupe. Lorsque l'heure du repas est venue, Traylor exige le remboursement des cigarettes. Constantine refuse la sollicitation charnelle demandée et réclame même une autre clope. Les compagnons de Traylor lui en donnent, pensant qu'après leur chef, ce sera à leur tour de s'amuser. La nuit venue, John se plaît à manipuler ses dons pour la magie. Des dons qui seront mis en œuvre le lendemain lorsque Traylor et sa bande souhaiteront réclamer leur du lors des heures de douche. Mais qui va vraiment souffrir au final ?

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

La série Hellblazer a connu un parcours éditorial pour le moins chaotique en France. De nombreux épisodes sont longtemps inédits en France et grâce à la politique éditoriale judicieuse d'Urban Comics sur ce titre légendaire de Vertigo, les choses changent. Tout d'abord, nous avons eu le plaisir de suivre les cycles de Garth Ennis et de Warren Ellis, réunis dans de gros volumes. À présent, c'est au tour des épisodes de Brian Azzarello d'être compilés dans une première intégrale (sur deux annoncées). Le scénariste est le premier auteur américain à travailler sur les aventures de John Constantine et d'emblée la tonalité évolue. Plus sombre, l'histoire s'ouvre sur "Hard Time", un récit se déroulant dans une prison de haute sécurité et dans lequel la folie va monter crescendo. À la manière de son culte 100 Bullets, Brian Azzarello va dresser une pléiade de sales types dans les pattes de notre punk magicien. La narration est franchement géniale et Constantine apparaît que le mec le plus burné de tout l'établissement pénitentiaire. Pour que la tension progresse à chacune des pages, c'est le dessinateur culte Richard Corben qui met en scène ce héros pas comme les autres. Cette entrée en matière donne le la et même si elle n'atteindra pas forcément un tel degré d'excellence dans les chapitres suivants, le Hellblazer d'Azzarello est d'excellente facture. La saga "De bonnes intentions" penche un peu plus dans des tonalités polar chez les bouseux. Le scénariste concocte un formidable jeu de dupes qui est mis en scène par l'argentin Marcelo Frusin, dont le style évoque un certain Eduardo Risso. Un one-shot plus tard dessiné par Steve Dillon, nous avons droit à la saga "jusqu'à ce qu'il gèle..." dans laquelle John Constantine est coincé dans un resto-bar avec d'autres individus alors qu'une tempête de neige les oblige à se supporter. Entre la légende du tueur de glace et l'arrivée de petits voyous, Azzarello mène sa barque efficacement. Plus réaliste et plus lugubre, ce run présente une facette différente de John Constantine, de celle qui étoffe encore un peu plus ce drôle de magicien perdu dans un monde dégénéré et violent : le notre. La magie a peut être un rôle moins important dans cet arc mais son sort d'attractivité reste indemne et ce, plus de dix années après sa parution aux Etats-Unis.

voir la fiche officielle ISBN 9782365779104