L'histoire :
Gaumoo, chef des rebelles, a établi son camp dans une clairière. Un soir, l’armée les attaque par surprise et elle a vite fait de tuer uns à uns les opposants à la reine. A la fin du combat, seul Gaumoo est encore en vie et celui-ci fait face au chef de l’armée, le général Sion. Bien que les deux hommes se soient battus ensemble il y a des années, Sion se voit obligé de trancher la tête de son ancien camarade, maintenant devenu un traître. Après cela, Sion parle avec quelques uns de ses hommes pour leur montrer qu’il s’intéresse à chacun d’eux et leur promet une belle fête à leur retour. Le lendemain matin, la reine arrive sur les lieux de la victoire de Sion et souhaite s’entretenir avec ce dernier. Une fois seuls sous la tente, la reine fait des avances au général et lui demande d’être son garde du corps personnel. Bien qu’il s’agisse là d’un honneur, Sion refuse la proposition car il est déjà marié mais il accepte tout de même de la servir fidèlement. La reine n’insiste pas mais est terriblement vexée d’essuyer tel un refus…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des titres comme Nambul (Kami) et Angel Dick (Kana), Le sang du loup est l’occasion de retrouver Lee Hyun-See. Ici, l’histoire se passe du temps du pays de Silla où l’on suit le général Sion dont l’honnêteté et la loyauté vont causer la perte. En effet, après avoir repoussé la reine tout en lui restant dévoué, le général devient victime d’intrigues et de complots organisés par l’amant de la régente. Le scénario est bien construit, tant dans sa narration que dans la reconstitution d’époque, le rythme reste constant du début à la fin et la lecture s’avère intéressante. Quant à la qualité graphique, même si on regrette que tous les personnages féminins se ressemblent autant, l’ensemble est très correct : le trait est précis et soigné, les personnages sont expressifs, leurs tenues sont belles et les décors sont nombreux et plus ou moins fournis. Ce premier volume est donc un bon début et on espère que la suite continuera sur cette lancée.
