L'histoire :
Il y a 4000 ans, les égyptiens régnaient sur les rives du Nil et avaient asservi plusieurs peuples. Enorgueilli par la puissance de son royaume, le roi Pépi 1er vivait dans l’opulence et ne supportait pas qu’on lui tienne tête. Le savant Kuptonon en fît d’ailleurs les frais : n’ayant de cesse de critiquer la façon de vivre du seigneur, il fut alors condamné à mort. Cependant, avant de rendre son dernier soupir, Kuptonon rendit sa liberté à Androclès, son petit lion blanc domestique. L’animal fut retrouvé endormi au pied du Sphinx et, du fait de la couleur peu banale de son pelage, il fut immédiatement considéré comme une divinité et c’est grâce à ce statut qu’il pût dicter une conduite plus humble à Pépi 1er et ses sujets. Un jour, le général Hilkéouf amena devant son roi des pygmées sachant communiquer avec les dieux. Hilkéouf se débrouilla pour que les pygmées exigent Androclès en offrande et c’est ainsi que le lion blanc fut emmené dans un village à la source du Nil. Tandis que le peuple de Pépi 1er retomba ensuite dans les travers de l’opulence et fut bientôt défait par des ennemis, les lointains descendants d’Androclès continuèrent à vivre près de la source du Nil, dans un village où va se jouer aujourd’hui le destin de Léo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Léo se poursuivent dans la jungle et prennent une toute autre direction. Jusque-là, c’était surtout la survie et les valeurs d’amitié qui étaient mise en avant, tandis qu’ici on assiste quasiment à une guerre ! En effet, après un bref flash-back se déroulant en Egypte, l’histoire nous monte un Léo qui tente d’apprendre aux animaux à parler et écrire comme les humains : le lion espère que la communication pourra tout arranger mais sa vision est naïve. Car, si on voit les animaux s’évertuer à faire des efforts pour maintenir une certaine harmonie, les humains ne cessent quant à eux de se battre pour des questions territoriales et personnelles : Mary est devenue la reine des pygmées et compte régner sur la jungle, tandis que des chasseurs de pierres précieuses veulent piller le territoire pour faire fortune. De plus, comme si Léo n’avait pas déjà fort à faire, il va également connaître l’amour avec Boubou comme rival et acquérir le statut de roi mais aussi de divinité ! Bref, beaucoup d’action donc, dont le dynamisme est appuyé par la mise en scène de graphismes toujours aussi expressifs. A noter que le dernier quart du volume met en scène la nouvelle génération, c’est-à-dire les enfants de Léo, et plus particulièrement son fils qui rêve de rejoindre le monde des hommes : cette partie-là devrait trouver son véritable intérêt dans le prochain volet qui clôturera d’ailleurs la série. A suivre donc.
