L'histoire :
Sous l’occupation allemande, Jeanne passe la nuit derrière les barreaux d’un petit commissariat de quartier parisien. Elle a été dénoncée et des armes ont été trouvées chez elle. Elle profite d’un bombardement allié et de l’opportunisme de François, un compagnon de cellule, pour prendre la fuite par une lucarne. Entraînée malgré elle de terrasses en corniches, elle se tord la cheville et se trouve contrainte à passer la nuit sur les toits avec lui. Une nuit pluvieuse et fraîche, durant laquelle ils confrontent des conceptions morales bien antinomiques...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand Le sursis est paru il y a 4 ans, les critiques ont salué unanimement la qualité du travail de Jean-Pierre Gibrat. Et le public a suivi, à juste raison. Il faut dire que la technique dite de la couleur directe, utilisée de manière éblouissante, est un peu à la bande-dessinée ce que le Don Perignon est aux champagnes : le nec plus ultra ! Le récit qu’il entame dans ce premier tome est le frère jumeaux de celui qui réunissait Cécile et Julien dans Le sursis. Une histoire simple, qui reflète ce que pouvait être la vie sous l’occupation. Les études de personnages, de décors, de modes vestimentaires et de la société de l’époque sont strictement les mêmes. Et ça tombe bien, parce que c’est exactement ce qu’on voulait.