L'histoire :
A sa naissance, Leonidas n'était pas vraiment un enfant très robuste. Plutôt chétif, il se distinguait surtout par son mauvais caractère, ce qui convainquit tous les spartiates de l'élire roi. Depuis lors, il était devenu un véritable souverain, craint de tous. Alors qu'un émissaire de l'empereur perse Xerxes vient à sa rencontre, Leonidas ne voit aucune autre idée que de le jeter au fond d'un puits. Souhaitant entrer en guerre, le roi de Sparte se rend auprès du conseil des sages. Or ceux-ci ne lui donnent pas l'accord. Sans en tenir compte, il réunit autour de lui six cents spartiates et se rend à la guerre, avec la ferme intention d'en découdre. Le chemin est long, mais ils trouvent enfin le camp de l'armée perse, aux abords d'une plage. Après qu’un des leurs ait été tué, le combat débute. Leonidas et ses hommes réussissent à vaincre la première vague d'ennemis en les poussant dans un précipice. C'est le moment que choisit Xerxes pour se montrer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis les sorties des Rebelles de la galaxie (parodie de Star Wars) et du Rebelle des caraïbes (parodie de Pirate des Caraïbes) il y a maintenant quelques années, nous étions sans nouvelles des derniers pastiches d'Enrique V. Vegas. Il revient en force par le biais des éditions 12 Bis : pas moins de quatre titres paraissent simultanément, dont ce 600 qui se base sur le célèbrissime 300, le comics de Frank Miller transposé au cinéma par Zack Snyder. L'auteur espagnol s'inspire bien évidemment des grandes lignes de la bande dessinée et du film. Les postures de Leonidas sont ainsi très fidèles au matériau d'origine. Le style de dessin, tout en rondeurs, s'apparentant au SD (Super Deformed) des mangas, est sympathique mais il manque cruellement de détails. Le format du livre reste quant à lui à l'italienne, et fait donc lui aussi un clin d'œil au comics originel. Malgré les bonnes intentions, l'auteur ibérique ne convainc donc pas, l'ensemble n'étant pas drôle. Ce qui est un comble pour une parodie…