L'histoire :
La galaxie est sous le joug de l'Ombre de l'Empire, qui tient tout le monde en respect grâce à l'arme absolue, l'Etoile divine de la mort. Tandis que la princesse Celia s'est alliée aux rebelles afin de déjouer le tyran, le jeune Lucas Skaïwalker coule des jours heureux à jouer aux jeux vidéo. Un jour, débarque chez lui deux androïdes, qu'il se met à poursuivre afin de les forcer à nettoyer son appartement. Dans cette échappée, il rencontre Obi-Ouane, un vieil homme mystérieux, qui lui annonce que la princesse Célia arrive bientôt et qu'ils doivent s'enfuir. Il apprend aussi à Lucas que son père est Darz Vandor et il lui donne une lanterne de lumière pour se battre. En arrivant à la grande cité, ils sont arrêtés par des soldats de l'Empire qui veulent leur faire passer un test d'alcoolémie. Obi-Ouane leur répond qu'ils ne font que conspirer, ce qui amuse les soldats qui croient à un mensonge. Arrivant à une taverne, ils ne leur restent plus qu'à trouver un pilote pour quitter la planète…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis ses débuts dans la bande dessinée, Enrique V. Vegas s’est spécialisé dans les pastiches de films célèbres. Depuis quelques mois, l’ensemble de ses titres ressort chez 12Bis, dans des éditions soignées. Après Bill Kill, Arme XL et 600, c’est donc la célébrissime saga de George Lucas Star Wars qui passe dans la moulinette du dessinateur ibérique. Déjà sorti il y a deux ans chez les éditions Clair de Lune sous le titre Les rebelles de la galaxie, cet album se base sur la première trilogie originale, à savoir les épisodes La guerre des étoiles, L’Empire contre attaque et Le retour du Jedi. Le scénario suit assez bien les grandes lignes des films, mais les dialogues à peine drôles finissent par lasser franchement. Cependant, les plus jeunes apprécieront peut-être cet humour décalé… En outre, moult caméos viennent d’autres univers (les Simpson, Toy Story…). Heureusement, niveau dessin, Enrique V.Vegas assure avec son style SD (personnages déformés et mignons) très soigné, qui manque lui aussi de détails. Peut-être qu’avec une colorisation, cela passerait mieux ? L’ajout, dans la dernière partie du tome, d’une galerie de dessins, confirme néanmoins sa maîtrise de ce style particulier de design. Que la farce soit avec vous...