L'histoire :
En visite scolaire dans le laboratoire Dexter & Co, Pierre Parjeur se fait mordre par une araignée radioactive. cette morsure lui octroie, les jours suivants, de nouvelles capacités. Résistance surnaturelle et toile visqueuse lui font croire qu’il peut désormais empêcher les délinquants d’errer dans les rues. Cependant, sans maîtrise de ses pouvoirs, Speederman, comme il s’est surnommé, ne peut s’opposer à des cambrioleurs qui finissent par lui faire porter les télévisions qu’ils sont en train de voler. Vu que les soirées suivantes, Pierre ne parvient toujours pas à s’imposer, il choisit les émissions de talk show pour renforcer son image, grâce à son énorme bagout. Cette nouvelle notoriété n’est pas du goût de tout le monde et notamment de J.W. Fish, directeur de Tueurs et Cie. De nombreux adversaires se manifestent alors. L’un d’entre eux est particulièrement puissant. Pierre ne comprend pas pourquoi cet ennemi porte l’un de ses costumes sales, mais il n’a pas le temps de beaucoup lui parler, vu qu’il se fait rétamer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enrique V. Vegas est un artiste espagnol dont la production n’était pas jusqu’ici, très connue en France. Cette erreur est désormais réparée grâce aux éditions 12bis qui sortent depuis quelques mois déjà l’intégralité de ses œuvres. Amateur de comics, l’auteur ibérique s’est à plusieurs reprises fendu d’hommages à certaines icônes comme le Punisher (sur Punicher) ou Wolverine (sur Arme XL). Aujourd’hui, il revient sur Speederman, une relecture à sa sauce du fameux homme araignée de Marvel. Reprenant ici et là quelques couvertures, l’auteur rend un hommage sympathique à la série, mais la consistance n’est pas au menu. Malgré la présence de nombreux personnages de l’univers Marvel, Vegas a du mal à raconter une histoire, que se soit sur le long terme ou à courte échelle. Son style visuel rond, sympathique, naïf, mais manquant de détails, ne parvient pas à apporter la dose d’humour nécessaire pour contrebalancer un scénario qui se contente d’être distrayant. Au final, on finit par s’ennuyer. Les plus jeunes lecteurs peuvent néanmoins trouver un semblant d’intérêt à ce titre. Bof.