L'histoire :
Le vie mèen son train-train dans une ville comme les autres. Jusqu'au jour où un robot ravage rues et bâtiments. L'arrivée de cette gigantesque menace trouble pour le moins le quotidien des habitants. Certains voient leur vie chronométrée à la seconde près. Ainsi les bus n'arrivent plus à l'heure... La foule panique et des mouvements de panique incontrôlable se créent, causant morts et blessés. Pour le maire, la situation est désespérée. Pourquoi un tel phénomène se produit-il, à deux semaines des élections ? L'élu ne se débine pas et se poste devant le robot. Il lui somme d'énoncer ses conditions. Ce dernier est en fait piloté par un vieux savant. Il souhaite détruire une partie de la ville pour mieux l'assouvir. Le maire essaie de négocier, en vain. De leur côté, des assureurs définissent leur marche à suivre. Vues l'ampleur des dégâts, il devient primordial de limiter les remboursements. Pour cela, ils font appel au courtier de choc ! Le maire, quant à lui, voit l'armée sonner à sa porte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amateurs de savants fous, de robots géants et d'un humour bien grave, La mécanique de l'angoisse risque de vous taper dans l'œil. Fabrice Erre revient après plusieurs années d'absence et livre ici un album original. L'histoire est simple : un robot géant apparaît en ville et saccage tout sur son passage. L'auteur dévoile dans un premier temps les réactions des habitants. Certains font des crises de nerfs, d'autres sont totalement à la masse... A chaque séquence, Erre fait mouche en créant une situation plutôt drôle. La suite montre en revanche un récit plus construit qu'il n'y paraît. Le maire fait son apparition, l'armée débarque et le super courtier aussi ! Cette galerie de personnages bien brossés évite à La mécanique de l'angoisse de plonger dans une analyse psychologique pointue des mouvements de foule. Les dessins sont assez simples, le trait est épuré, l'encrage précis. Un résultat très correct, donc, qui participe à l'aspect humoristique. Une lecture vraiment divertissante.