L'histoire :
Djembé man, tu joues mal, tu joues mal, tu joues mal… et en plus tu joues fort…et mal ! Les Fatals Picards n’aiment pas les gars qui jouent mal du djembé. Les Fatals Picards maudissent aussi les bébés qui hurlent jusqu’au bout de la nuit. Les Fatals préfèrent les punks à chat et les punks à poules. Les Fatals Picards adulent au plus haut point Bernard Lavillier. Les Fatals ont beaucoup fréquenté les bals de pompier picards. Vous vous rappelez du gros lourd, le gars un peu à part qui ne voulait pas vous lâcher la grappe… Les Fatals n’achèteront pas de baraque aux Bahamas même pour pas cher. Les Fatals Picards ont enterré la Gauche avec leur père. Ah ouais, c’est super, les Fatals Picards ne collectionnent pas les BD, ah ouais c’est super ils n’en n’ont presque qu’une et c’est celle là. Picardia Independenza !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au milieu de la ribambelle d’albums qui illustrent les chansons de tel ou tel chanteur connu, que seul la myriade de fans dopés aux produits dérivés (qui assurent un retour sur investissent rapide et juteux) justifie la publication, un ovni fait son apparition. Et oui, un album de chansons sur… les Fatals Picards ! Qui l’eut cru ?… Il fallait bien, pour cela, la création des Editions Adalie pour faire un tel pari. Le petit mature depuis 2 ans (soirs et week-ends) dans le ventre et surtout entre les mains de Michaël Lozé, qui sort ainsi son premier album. Ce projet est né d’une rencontre fortuite entre le dessinateur et des fans des Fatals, sur un forum d’Internet. Ces derniers vont alors se charger de l’adaptation des chansons et de la scénarisation de l’ensemble. Plutôt classique, le dessin de Lozé ne manque pourtant pas de personnalité. Si la set-liste ressemble plutôt à un mauvais best-of (on regrettera l’absence de quelques-unes des chansons phare du groupe), l’interprétation est bien sympathique et souligne particulièrement bien l’humour corrosif du groupe. Il faut dire que les chansons des Fatals s’y prêtent à merveille tant elles sont visuelles… Le tout est préfacé par Didier Wampas et acidulé de textes spécialement écrits par le guitariste chanteur Laurent Honel.