L'histoire :
Le cheval n’est peut-être pas le plus fidèle compagnon de l’homme, il n’en reste pas moins sa plus belle conquête ! Après la démonstration de cette affirmation, place au cheval, sous tous les angles. L’éohippus, petit animal vivant il y a 54 à 58 millions d’années, a laissé place petit à petit à la belle bête que nous connaissons aujourd’hui, et à tout ses dérivés : zèbre, âne, mulet… Au cours de son histoire, il a d’abord été servi en steak, avant de servir de compagnon équestre. Il devint rapidement le moyen de locomotion par excellence de l’homme, puis les chevaux ont investit les moteurs modernes. Il est alors devenu un compagnon de jeu, le cheval étant, par exemple, le seul animal à « participer » aux jeux Olympiques. Dernière recommandation : si l’envie vous prend d’acheter un cheval, vous devez savoir que le maître ne sera pas forcement celui que vous croyez être…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Tableaux de chasse, paru en 2002, voici un nouvel album de Benoît du Peloux, A cheval, exactement dans la même veine. Pour lire les 80 pages de son précédent one-shot, et tenir jusqu’à la dernière page, il fallait être un chasseur ou au moins un fervent ami du monde de la chasse. Il en va de même pour cet opus, ou tout autre que les jockeys, fans de sports équestres ou gros mangeurs de viande chevaline auront du mal à tenir jusqu’au bout. Car on n’y parle que de cheval, ce qui est normal d’ailleurs, puisque c’est le but. Le propos est soutenu par un ton enjoué mais rarement franchement drôle. Le commun des mortels, à qui donc cette BD n’est pas destinée, tournera les pages de façon mécanique. Au moins en apprend-on beaucoup sur le cheval, puisque tous les sujets le concernant sont abordés. Heureusement, le dessin de l’auteur est sa grande force. Caricatural, parfaitement proportionné, son trait mériterait un vrai scénario pour qu’on prenne toute la mesure de son talent. A réserver aux fans d’équitation.