L'histoire :
Le principe du jeu à boire est simple et redoutable : des règles simples mais « alambiquées », plus on perd et plus on boit, or plus on boit et plus on perd. Vous avez compris ? Non ? Perdu ! Vous devez boire cul sec ce plein verre de rhum, après quoi on recommence. Hips ! Ainsi, « le jeu du Buzzz » propose aux participants de compter de 1 à 1000, à raison d’un chiffre par personne. Mais à chaque fois qu’on tombe sur un multiple de 5 ou un chiffre contenant un 5, il faut dire « Buzzz » et à chaque fois qu’on tombe sur un multiple de 9 ou un chiffre contenant 9, il faut dire « Bouzzz » (c’est relativement simple jusque 45…) A la vôtre. Ou encore le jeu du verre à Calva vide qui flotte au sommet d’un bock rempli de bière. Tout à tour, chaque participant doit verser un peu de liqueur dedans et le perdant – celui qui fait couler le verre – doit boire ce savant mélange d’une traite… Il est des noôôhôtreu !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture donne parfaitement le ton ! Ce recueil contient : 50 recettes de cocktails, 50 blagues centrées autour de la thématique de l’alcool et/ou des pochtrons, 53 jeux à boire (voir exemples ci-dessus) et autant d’illustrations signées Philippe Vuillemin. Ce dessinateur scato-crado a fait sa réputation dans l’Echo des savanes et sévit régulièrement depuis quelques temps à travers la série Les sales blagues de l’écho. Ainsi, si certaines illustrations sont déjà bien connues des amateurs, d’autres ont été réalisées spécialement pour ce nouvel album. Bref, voilà une bible de référence pour tous les ivrognes ! Tout est en place pour se retrouver raide mort en très peu de temps : on suit une recette de cocktail, on joue à n’importe lequel de ces jeux débiles pour les consommer et on meuble la soirée en se racontant des vannes de mecs bourrés. Les vrais champions tenteront tous les jeux la même soirée. Evidemment, si on ne boit que de l’eau ou si on est sous antibiotiques, il vaut mieux éviter d’ouvrir cet ouvrage d’un lyrisme inégalé. De même, certaines âmes prudes éviteront les dessins gores-immondes du roi des crados.