L'histoire :
Violette a appris la mort de Peter, son petit ami également leader du groupe Grrrl, lors d'un accident de voiture. Totalement désemparée, elle sombre dans la dépression. Peu après, elle retrouve Juan et Morgan, les deux membres du groupe. Colleen, leur agent, les a réuni pour leur annoncer la bonne nouvelle. Elle a les contrats d'une maison de disque en main. Cependant, Violette hésite. Peter assurait le chant et l'écriture des morceaux. Comment pourraient-ils continuer sans lui ? La jeune femme reste chez elle, des larmes coulant en permanence de ses yeux. Un jour, Allison, sa photographe, frappe à sa porte. Elle la pousse à se reprendre en main. Le soir venu, elle réécoute inlassablement les messages laissés sur son répondeur par Peter. Au petit matin, elle rappelle Juan et Morgan. Violette a remis la main sur des enregistrements. Elle souhaite que leur carrière musicale redémarre. Le deuil n'est pas chose simple à digérer, mais Violette a choisi d'aller de l'avant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Burlesque Girrrl avait ravi les fans de burlesque et de rockabilly dans un premier opus surprenant. Les lecteurs attendaient impatiemment cette suite, au vue du cliffhanger qui en aura estomaqué plus d'un ! Le petit ami et leader du groupe Grrrl, Peter, mourrait en effet dans un accident de voiture. L'auteur, François Amoretti, a choisi de nous montrer Violette supportant le poids du deuil et les responsabilités qui apparaissent à la mort d'un proche. La jeune femme doit donc reprendre sa vie, faire le point sur le futur du groupe tout en claquant ou non la porte à sa carrière de mannequin. De nombreux sujets sont donc évoqués et permettent à l'auteur de disséminer quelques pointes d'optimisme à un récit qui aurait pu plonger dans la noirceur. Si les intentions sont là, on regrettera cependant que les rebondissements s'enchaînent bien vite, ne permettant pas du coup d'accorder la juste puissance aux réactions de Violette. Amoretti utilise son dessin intelligemment. Son trait magnifie les formes de l’héroïne ainsi que les délires « rockab' » proposés par l'artiste. Tout en faisant un véritable hommage aux genres qu'il adore, François Amoretti livre un diptyque sympathique et « dans l'esprit ».