L'histoire :
Poursuivant un marcassin à travers un cimetière, un guerrier iop aperçoit sa proie se faire attraper par des squelettes sortant de leurs tombes, réveillés par le bruit. Utilisant son glaive avec dextérité, le bretteur envoie ad patres (sic) ses ennemis et voit le spectre d’un chienchien se nommant Haïmatofob s’approcher. Ce dernier décide de devenir l’ami de ce iop qu’il surnomme Jeanjean, puisque ce dernier a l’air totalement idiot. Ensembles, ils partent en direction de la forêt où une sadida assez grosse leur passe sous le nez en courant. Ne comprenant pas, ils voient ensuite une bande de wabbits la poursuivre… Mais Jeanjean s’interpose et les pourfend avec sa grosse épée. Ravie, la demoiselle s’approche et propose de les accompagner. Ils errent ensuite dans les bois, et finissent par croiser un énorme bolet. Celui-ci leur raconte l’histoire d’une île spéciale, Lorose, où plus personne ne vit depuis qu’une terrible maladie a ravagé ses habitants. Comme cet endroit a l’air d’être paradisiaque, la fine équipe part en quête d’indices sur la localisation de l’île…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le succès (mérité) de la série animée Wakfu, les projets se sont multipliés au sein d’Ankama, pour consolider leur univers et en présenter différentes facettes. Après les récits courts des Chroniques de Wakfu ou les portraits de personnages dans Wakfu heroes, l’éditeur publie aujourd’hui L’île de Lorose. Inaugurant la collection Wakfu nébuleuses, le titre a pour vocation de proposer aux lecteurs un récit plus adulte, accordant par ce biais une liberté totale aux auteurs. Le premier à ouvrir le bal est Toshy, qui raconte les aventures d’un petit groupe de personnages tous plus crétins les uns que les autres. Entre le chevalier iop totalement demeuré et le spectre de chienchien sarcastique et cynique, le casting est réussi. Le lecteur suit donc, les yeux écarquillés, ce petit groupe à la recherche d’une île incroyable… Ceux-ci font de drôles de rencontre et se trouvent régulièrement au cœur de rebondissements improbables. Sans être exceptionnelle, l’histoire est ponctuée d’un humour noir assez efficace et surtout de dessins de très bonne facture. Toshy illustre avec un trait fin (en noir et blanc) et un encrage très présent des planches agréables qui devraient assurément plaire aux amateurs de Wakfu. Plus adulte et bien réalisé, voici un intéressant dérivé de Wakfu !