L'histoire :
Magda, Milo, Maulincourt et Zanèche sont en cavale, poursuivis par la Dogicienne et son serviteur, Orféo. Elena, la Dogicienne, souhaite toujours insuffler à Magda les pouvoirs d'Elena, la sœur de Vitali, afin de faire d'elle une arme surpuissante qui permettra aux sorciers de s'affranchir de la domination humaine. Magda et Milo échappent d'ailleurs de peu à une tentative de capture, tentative au cours de laquelle Elena montre une bien curieuse vision à Magda : un échange de regards très étrange qui a eu lieu entre Milo et Elena, au moment de l'exorcisme de Magda, à Venise. Une fois à l'abri, Magda ne peut s'empêcher d'en faire part à Milo. Ce que ce dernier lui révèle alors va avoir d'importantes répercussions sur leur avenir à tous deux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà, on y est, c'est la fin. Après deux tomes riches en rebondissements, Magda et ses amis arrivent au terme de leurs aventures et on regrette déjà que la série s'arrête ici, avec ce troisième et dernier tome. Brassage réussi d'influences multiples (aussi bien dans les visuels que dans le récit) et apportant toutefois sa propre touche personnelle, Magda Ikklepotts aura été une série généreuse de bout en bout. Le dernier tome est tout aussi riche en rebondissements que ces prédécesseurs, au risque parfois de s'embrouiller quelque peu. Notamment, une révélation de taille est faite dès les premières pages, révélation dont les justifications peinent quelque peu à convaincre. Le final est néanmoins spectaculaire et la résolution satisfaisante, même si pas mal de questions restent en suspens. On retrouve toujours les mêmes personnages charismatiques et attachants (et fort bien illustrés, aussi) ainsi que quelques nouveaux arrivants (qui font, du coup, presque figuration). Mais on sent que les auteurs sont à l'étroit et on aurait vraiment, vraiment apprécié de voir ce qu'aurait donné la série sur un plus grand nombre de tomes. Reste à espérer que l'on pourra retrouver cet univers et ces personnages dans une future série, même si, hélas, l'espoir est mince...