L'histoire :
Planète Luxale. Domaine botanique de la Fondation Natividad. Deux enfants visitent le domaine en compagnie du vieux Diaz. Celui-ci leur montre le fameux « Arbre-homme » de la planète Walden, une espèce qui a la faculté de proposer des fruits dès qu’une présence humaine se fait sentir. C’est un leurre... En effet, ces grappes ont le goût de l’oubli. Dans son monde d’origine, on l’appelle aussi « L’arbre des suicidés ». Diaz continue son exposé et raconte comment Madame Felicidad a fait fortune… Tout a commencé sur la planète Argole, dans l’un des quartiers malfamés de la Capitale. Après une partie de cartes au cours de laquelle on l'a soupçonné de tricher, Julius est poursuivi par ses adversaires. Il parvient les semer grâce à ses pouvoirs de télépathie. Il entre par effraction dans une maison et tombe sur Marje, qu’il a connu il y a près de quinze ans, quand il était un jeune mousse et elle, une aventurière de l’espace menant une vie de bâton de chaise, qui régnait sur une flotte de dix aéronefs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Éditions Ankama continuent d’explorer les univers de Stefan Wul, romancier de SF surtout connu pour Niourk, au programme scolaire des collèges. Dans Terminus, paru en 1959, il est question de chasse au trésor sur la planète Walden. « Il s'agit d'un cimetière de fusées, d'un gisement de vieilles carcasses d'astronefs bonnes pour la casse. Mais ces astronefs sont farcis de boulons et de pièces de palladium, ce métal introuvable dont un gramme vaut des kilos de platine ! » aime rappeler Marje. Julius, le personnage principal, est une sorte de Han Solo qui, depuis qu'il a été piqué par des guêpes d’or, a le pouvoir de lire dans les pensées. Le pitch de départ est intéressant. Serge Le tendre adapte au pied de la lettre l’ensemble, préservant le suspense gravitant autour de la planète Walden. Il est accompagné par le dessin archi-photographique caractéristique du style Jean-Michel Ponzio, qui tranche avec les autres styles de la collection Stefan Wul. C’est plaisant à lire, même si l’on devra attendre la fin dans le deuxième album pour se faire une idée plus précise.