L'histoire :
Depuis son plus jeune âge, Silas subit un entraînement particulièrement ardu de la part de son père qui souhaite en faire un guerrier « sacrieur » de renom. Cependant, le fils de Baajah ne s'intéresse guère aux différentes techniques de combat, ce qui lui vaut de se prendre une véritable dérouillée par son père. Alors que leur confrontation prend une tournure plutôt sanglante, Elina, la femme de Baajah, intervient pour protéger son fils. Mais à peine le prend-t-elle dans ses bras, qu'un énorme loup fait son apparition. Baajah n'est pas effrayé et s’engage dans un terrible combat. Malgré ses pouvoirs magiques, le sacrieur n'arrive pas à repousser les assauts de son adversaire. Dans un ultime effort, il s'interpose entre le loup-garou et son fils, y laissant la vie. Elina se lance alors également dans la bataille mais sa force, bien plus faible que celle de Baajah, ne vient pas changer la donne. A présent que ses deux parents sont morts, Silas doit se battre pour survivre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé en 2004 par Ankama, le jeu vidéo Dofus est devenu un véritable phénomène. Tant et si bien, que les produits dérivés ont commencé à débarquer sur nos étalages. Outre le manga Dofus et ses ventes impressionnantes pour une série française au format manga, on a ainsi vu passer des artbooks et des peluches… Afin d'explorer un peu plus les terres d'Amakna, un autre jeu vidéo fut développé : Wakfu. Ce nouveau titre reprenant les races ainsi que l'univers créé, eut directement droit à une adaptation en série animée diffusée sur France 3 dès septembre 2008. Afin de soutenir son titre, Ankama a donc décidé de sortir de nouvelles adaptations en bande dessinée. Doté d'un scénario inédit, ce premier tome créé par Grégory Charlet revient sur le long périple d'un jeune « sacrieur » qui a assisté à la mort de ses parents par un loup. Comme à l'accoutumée chez l'éditeur, l'emballage est soigné et permet au dessinateur de nous montrer toute l'étendue de son talent. Son trait est précis et ne souffre au final que d'une colorisation un peu trop irrégulière. Le début du tome joue en effet la carte du marron, alors que la suite emprunte des teintes plus vives. Le scénario, quant à lui, déçoit par sa simplicité mais surtout par son classicisme. Un début un peu fade, au final…