L'histoire :
Juluis Trucus accueille de nouvelles recrues fraîchement débarqués des provinces romaines, dans son école de gladiateurs. Celui-ci veut les former à devenir les plus puissants gladiateurs de Rome. Seulement voilà : à peine a t-il exposé les aspects de leur nouvelle vie, que ses esclaves prennent la poudre d'escampette. Cela dit, un esclave obéit toujours à son maître et celui-ci forme des gladiateurs. Pour commencer, ses nouvelles recrues forcées vont apprendre à manier le glaive contre un palus. Exercice pas si facile, dont le but est d'occasionner le plus de dégâts lors de la frappe. Un gladiateur doit aussi apprendre à se battre en duo, une main attachée à l'autre. Tout dépend alors du gabarit du coéquipier... Un gladiateur doit aussi se spécialiser dans une technique de combat particulière en devenant rétiaire, c'est à dire apprendre la manipulation du trident et du filet. Ou encore scissore, c'est à dire celui qui combat avec une armure. Et enfin, l'hoplomaque, celui qui combat comme un sauvage incontrôlable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le registre de l'humour job thématique, voici un métier oublié par les éditions Bamboo, qu'exploite donc la jeune maison d'édition Bac@BD. Comme l'avait déjà pas mal initié René Goscinny à travers certains Astérix, les jeux du cirque sous l'antiquité sont ici revisités à la sauce humoristique. Il s'agit des turpitudes d'une bande d'esclaves qui doivent devenir, malgré eux, de puissants gladiateurs. Le décor de fond est donc un Ludus (une école de gladiateurs), au sein duquel le maître Julius Trucus forme un effectif bigarré à leur nouveau métier de gladiateurs. On découvre donc la manière dont étaient dispensés les cours à l'époque romaine, de leur recrutement jusqu'à leurs premiers combats publics dans l'arène, par le prisme de la parodie. Le petit plus : les auteurs n'hésitent pas employer des latinismes et autres éléments historiques, afin d'apporter une touche didactique à la série. Cependant, dans la forme, la réalisation des gags demeure consensuelle et pas si originale que ça. On retrouve notamment ces situations dans la série télé Spartacus, par exemple (le parallèle s'arrête là). Ni raté, ni très original non plus, le dessin s'inscrit lui aussi dans la tradition des BD humoristiques à thème.