L'histoire :
Camomille se confie à son journal intime. Elle ne part pas en vacances cette année parce qu’elle habite à côté du centre équestre des Quatre Fers et cela suffit à son bonheur. Elle peut en effet faire tous les jours des balades sur son poney Océan et rejoindre ainsi le littoral, à seulement 2 ou 3 km, avec ses amis et sa petite sœur Anaïs. Il leur arrive d’établir leur camp dans un ancien bunker de la seconde guerre – qu’ils prennent pour une grotte préhistorique. Quand ils ont besoin d’aller aux WC, c’est assez pratique car il y a un camping tout proche, avec des cabines. Anaïs trouve ça vraiment commode, d’autant plus qu’il n’y a jamais personne. Camomille n’ose pas lui révéler les véritables raisons de ce manque d’affluence : les gens font leurs besoins directement dans la mer, la même que celle dans laquelle ils se baignent… Mais bon, après tout, l’hygiène n’est pas vraiment la préoccupation première d’Anaïs. Il suffit de regarder l’état du box et la paille où dort son poney Pompon… c’est une porcherie ! Elle va finir par attraper des maladies !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Camomille et les chevaux est une série de « gags » gentillets, mettant en scène une ado et sa bande autour de leur passion pour l’équitation. Leur monde est édulcoré et surfe toujours un peu sur les mêmes ressorts de gags… mais le vocabulaire et les sujets abordés prouvent régulièrement une bonne connaissance du monde équestre et des techniques de dressage et de monte. Les historiettes mises au point par Lili Mésange – de son vrai nom Frédéric Brrémaud – s’adressent à un public plutôt jeune et… bon public. Les ressorts comiques sont rarement foncièrement drôles, mais le dessin coloré de Stefano Turconi, toujours très dynamique et expressif, embarquera tout de même les jeunes lecteurs, en raison de la jovialité ambiante et l’attachement aux différents caractères des humains et de leurs montures. Le cœur de la thématique de ce 13ème recueil ressemble à celui des 12 précédents : c’est cool de faire du cheval avec les copains pendant les vacances. Un cahier graphique termine l’album, qui revient sur la conception d’une couverture, la construction graphique des personnages de la taupe et du faucon, ou encore quelques mots de vocabulaire spécifique pour savoir correctement nommer les équidés.