L'histoire :
Hercule a toujours de bonnes idées, même s’il met parfois du temps à les réaliser. Au prise avec un fantôme dans le château qu’il vient de louer, il va devoir se défendre. Mais à quoi bon se mettre en guerre contre le spectre de l’ancien châtelain quand on peut, au final, trouver une solution à l’amiable avec lui. Il suffisait d’y penser : Hercule transforme le château en boîte d’enfer, pour les fantômes et spectres en manque d’ambiance. Sinon, que faire quand Hercule à une fringale d’enfer ? Surtout ne pas l’emmener au restaurant, il suffit que le chef cuisinier décide de fermer la cuisine pour qu’il lui vienne une idée de génie. En échange d’un repas pantagruélique et gratuit, il propose ses services aux serveurs du restaurant. Le voilà parti à faire la cuisine, et avec lui, la cuisine ça pète le feu. La recommandation du jour pour les clients, c’est les grillades, à défaut d’autre chose. Mais quand Hercule décide de faire des pizzas, elles sont express. Le client la voit passer devant son assiette, juste le temps de l’admirer. Elle termine sous les roues d’un livreur de pizzas qui lui, termine sa course sur le client…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un des chats les plus célèbres de la bande dessinée revient, sous forme d’albums cartonnés avec un flot de petites histoires humoristiques. Yannick reprend en effet les aventures d’Hercule, après les avoir stoppées quelques années, à la fin de Pif gadget. Hercule (créé par Arnal et repris par Yannick) est devenu célèbre aux côtés de Pif le chien, dans les années 80. Le morceau de sparadrap sur son museau veut tout dire : en matière de gags et de catastrophes, il sait y faire. Il est donc sympa de retrouver des aventures inédites en albums de 45 pages. On retrouve donc avec nostalgie quelques personnages qui l’accompagnent dans ses aventures (le gardien du square ou le jardinier). Le dessin de Yannick repose toujours sur un trait qui simplifie les décors au profit des personnages, relativement bien représentés. Un dessin fluide, pour des historiettes d’une à cinq planches. Un album à réserver aux nostalgiques de l’époque Pif gadget et aux amateurs de BD humoristique.