L'histoire :
Dans le monde magique, la petite sorcière Isaline se rend chez l’herboriste à la demande de sa grand-mère. En effet, cette dernière a besoin de quelques ingrédients pour ses potions. Elle est servie par son ami Frolik, un préparateur en élixirs à tête de chien. Frolik est un peu décontenancé, car il est secrètement amoureux d’Isaline. Il tente de l’inviter pour le bal des sorciers, mais sa timidité l’empêche d’être explicite. A la fin de sa journée, il rentre chez ses parents un peu aigri. Il prend la décision de tout tenter pour séduire Isaline. Il commence par aller récupérer la vieille lampe à huile qui se trouve dans une malle du grenier, celle dans laquelle est enfermé un bon génie. Et il frotte la lampe… Le lendemain, dans notre monde contemporain réel, Isaline et Alban se fotn toper en classe en train de s’envoyer des petits mots. Ils sont tous les deux convoqués chez le proviseur. C’est dans ce bureau, qu’Isaline apprend que son camarade vit chez une famille d’accueil. Elle compatit et l’invite chez elle le soir même pour travailler leur exposé ensemble. Ce soir-là, elle découvre aussi que Thomas a quelques compétences culinaires, ce qui plait beaucoup à sa mère restauratrice…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Isaline, spécialement concoctée pour plaire aux jeunes lecteurs (approximativement de 9 à 15 ans… et pas que les filles !) continue sur sa belle lancée. Les protagonistes pour la plupart collégiens usent d’une grosse dose de sorcellerie, dans le monde réel et dans un monde parallèle magique, qu’ils mettent au service d’une intrigue assez riche, sur 70 planches, au sein d’un découpage plutôt dense. Pour être terre à terre, le rapport quantité / prix est donc excellent ! Sans rentrer dans le détail du scénario de Max l’Hermenier, il y a un bon génie, des histoires de cœur, une usurpation d’identité, un amour impossible, un monstre gluant, des ennemis bêtes et méchants, des amis sur lesquels on peut compter… L’épisode se démarque par rapport aux précédents par l’absence relative de la grand-mère bougonne. Le dessin stylisé, dynamique et très coloré d’Yllya se mâtine quant à lui parfois d’astuces manga (traits de fuite, grosses gouttes de sueur, fonds de case papier-peint…). Le cliffhanger aux accents sentimentaux semble nous donner rendez-vous pour un tome 4 plus axé sur les amours de la petite sorcière…