L'histoire :
Les Fondus de la rando, ce sont de vrais aventuriers. Des dingos du parcours en nature. Le genre d'individus qui transforment fatalement une petite ballade en décathlon forestier. Ils n'ont peur de rien et embarquent même leurs femmes et leur progéniture dans leur pire galère. Pourtant, ils sont suréquipés : des cartes, une boussole, des rations de survie, de l'eau et même plusieurs paires de pompes, pour s'adapter aux différents terrains. Malgré tout, ils ne sont pas vraiment doués. Alors gare au coup de pompe !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on prend en main cette BD, on pense fatalement à un album « en carton », qui vient surfer sur le succès du long métrage Les randonneurs. Pour éviter l'écueil du plagiat, le gag en une planche est un recours malin. Le décor est donc planté, si vous passez l'expression. Pour le reste, les auteurs, qui n'en sont pas à leur coup d'essai chez Bamboo, usent de leur technique bien rodée. Le gag en une page, c'est même une spécialité, parce qu'il y a aussi Les Fondus de la moto, mais aussi de la pêche, de la cuisine, de la glisse, du jeu ou du jardinage. Bref, un concept déclinable à l'infini ou presque. Fort logiquement, tout s'appuie sur des personnages qui représentent des archétypes : il y a le gros macho qui engueule sa femme, parce qu'il n'est pas là pour faire avec elle une ballade romantique, les naïfs écolos, les obsédés du matos, les nanas hyper-angoissées, etc. Bref, autant de clichés qui peuvent faire sourire, mais peu de situations sont réellement comiques. Autrement dit, on ne passe pas un mauvais moment en compagnie de dingues du GR, mais il faut tout de même se cramponner pour les suivre jusqu'au bout.