L'histoire :
Thierry n’a qu’un seul objectif dans la vie : gagner un max de pognon. Afin de pouvoir optimiser ses chances, il s’entraine comme un forcené au poker. Or le jour J est arrivé : le poker en ligne est légalisé. Il va enfin pouvoir en découdre avec d’autres joueurs et gagner un max. Seulement voilà, le poker en ligne ne se joue pas avec de vraies cartes… et ça, Thierry l’a un peu oublié. Il va donc falloir d’abord qu’il prenne des courts d’informatique. Heureusement, le week-end, il y a les courses de chevaux. Thomas et Thierry parient ensemble sur le cheval gagnant du jour… à condition de s’entendre sur le même gagnant ! Ils en oublient de miser sur la course, tant ils ne sont pas d’accord. Puis rien de tel qu’une petite soirée au casino pour se refaire une santé financière. Thierry est un spécialiste de cette cure de jouvence et il la pratique le plus souvent possible. Cependant, cette fois, sa femme Régina le retrouve près d’une machine à sous à l’agonie. Visiblement, ce sont les bonbons à l’anis qui ne passent pas. Régina ne comprend pas très bien comment des bonbons peuvent le mettre dans un tel état. En fait, Thierry en a avalé un de travers alors qu’il regardait la roulette et il a craché le tout sur la table de jeu pour la plus grande colère des joueurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les indétrônables Hervé Richez et Christophe Cazenove continuent d’étendre leur saga des Fondus à l’univers du jeu. Pour les néophytes, rappelons que « les Fondus », ce sont des personnages devenus rois dans leur spécialité (la moto, le bricolage, la brocante, la pêche…). Chaque spécialité thématique est ainsi pratiquée de manière intensive et humoristique, sous forme d’historiettes en une planche ponctuées de gags. Pour cet énième nouveau sujet, ils abordent donc le domaine du jeu, dans toutes ses composantes, et toutes les conséquences que l’activité provoque lorsqu’on en devient accro. Il traitent dans leurs histoires de tous les domaines du jeu : du poker en ligne jusqu’au machines à sous des casinos, en passant par les jeux télévisés. L’humour, bien sûr, est la clé de voûte de l’album, qui s’appuie sur des stéréotypes (ici Thierry et Thomas), jetés dans des situations de vies sous leur meilleur angle. Le passage en revue des différents compartiments du jeu n’est cependant pas très original et l’on retrouve la trame habituelle de ce registre de bande dessinée humoristique. Le dessin de Larbier se fond dans le style, avec des personnages au trait caricatural. Un album sans grande originalité, qui surfe sur la cible de l’humour grand public…
