L'histoire :
L’été vient de débuter. Et avec les chaleurs, la crainte de l’incendie croît. La crainte ? Que nenni ! A la caserne des Pompiers, alors que chacun(e) tue le temps comme il peut (lessive, télé, check-up matériel, etc.), la nouvelle tant espérée est accueillie sourire aux lèvres : un « méga-incendie » menace d’emporter des milliers d’hectares sur la côte voisine. Branle-bas-de-combat ! Les troupes sont rappelées. Même celles qui partaient en vacances ou qui n’étaient pas invitées (genre les gendarmes, le SAMU local ou autre : simple erreur de fréquence bipeur, vous excuserez…). Après avoir hésité entre la combinaison CMIC (Cellule Mobile d’Intervention Chimique) ou GRIMP (Groupe d’Intervention en Milieux Périlleux), nos héros volontaires partent sur les routes encombrées de juillet. Dieu seul sait à quelle heure ils vont arriver avec tout ce trafic ! En tout cas, ils ne sont pas prêts de rentrer bronzer sur la plage… Quoique question bronzage, des estivantes pensent qu’un bon feu, ça aide ! En attendant, désormais sur les lieux, il faut à nos pompiers une stratégie béton pour combattre le brasier. Heureusement, la (maîtresse) femme d’un des leurs les accompagne et question commandement, elle s’y connaît ! Mieux vaut filer droit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une couverture tout feu tout flamme mettant en avant une escouade surarmée de 5 de nos héro(-ïne)s surdéterminés : sûr, nos Pompiers sont parés à affronter le feu ! Ils n’attendaient que cela ! Feu à volonté, 9e album des aventures gags de notre joyeuse caserne, poursuit dans la droite ligne de ses prédécesseurs. Autour d’une intrigue centrale – un « méga-incendie » s’est déclaré sur la côte voisine en ce début d’été – les gags brodent et fusent. Un coup de lance par-ci, un coup de bronzage par-là, en passant par les désagréments habituels des départs en vacances (sur les routes, par exemple), Cazenove et Stedo ne vont pas chercher bien loin le comique espéré. Cela ne vole pas bien haut – même si cela évite l’écueil facile du vulgaire – mais c’est parfaitement assumé ! Après tout, la vie de pompier c’est la vie rêvée. Et c’est au quotidien, dans les choses simples quelle se comprend (et laisse en rire) le mieux. Petit, bedonnant, musclé, jeunot, sexy – y’a des nanas aussi chez les Pompiers, on est pas macho ou si peu… – etc. Y’en a pour tous les goûts ! Le titre est vendeur, le sujet moteur. D’ailleurs, les Sapeurs Pompiers de Paris en profitent pour faire leur pub : vous trouverez en ces pages un bon de commande vous permettant d’acquérir (enfin !) le sweat, le sac ou le couteau à tout faire dont vous avez toujours rêvés ! Le tout estampillé « Sapeur Pompier de Paris ». Soldat du feu, c’est un métier, une vocation, qui n’est pas à prendre systématiquement au premier degré…