L'histoire :
Pas facile, le boulot de pompier, surtout après un gros incendie. Tandis que les autres rentrent chez eux, eux doivent encore s’occuper des braises fumantes et les éteindre. La fatigue et le ras-le-bol font parfois faire de drôles de choses… Par exemple, quand ils croient taper sur une grosse braise, il s’agit en fait de la lumière du portable du chef des pompiers. Autre aspect difficile pour nos hommes du feu, c’est le travail sous le regard des gens. En effet, certains se sentent intimidés, ce qui leur coupe leur élan dans la lutte contre les incendies. D’autres font les malins pour draguer les passantes… Et puis il y a la technique de Robert, qui les arrose, car il n’aime tout simplement pas qu’on le regarde bosser. Le plus dur, en fait, c’est quand ils reçoivent un appel de détresse des gendarmes pour une désincarcération d’un véhicule. Alors là, rien que d’aller les aider leur met les nerfs à dur épreuve. Car les gendarmes, eux, ce qu’ils espèrent, c’est pouvoir rentrer chez eux au plus tôt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les best-sellers de l’humour job thématique de chez Bamboo, voici un nouvel opus de gags des Pompiers. Avec déjà dix albums dans la musette, cette série confirme ici, dans la durée, un succès commercial évident. Comme souvent dans ce registre, l’idée du concept est simple, à savoir le quotidien humoristique d’une caserne lambda de pompiers. La scénariste Christophe Cazenove et le dessinateur Stédo mettent en scène plusieurs histoires courtes d’une planche, ponctuée d’une classique chute gaguesque. Dans ce volume, les pompiers vont pouvoir se satisfaire d’une caserne « flambant » neuve très attendue. Depuis plusieurs histoires, ils souffraient en effet des aléas techniques de la vétusté de leurs locaux (ce qui avait engendré de nombreux gags). Le dessin de Stédo reste très classique dans le style franco-belge « gros-nez ». Une BD donc très basique et classique dans son ensemble…