L'histoire :
Un pompier ça n'a qu'une parole. Quand l'un d'eux promet à un blessé de lui ramener son toubib à cause d'une urgence sur l'autoroute, il ne traîne pas. En effet, en pressant le toubib dans le couloir, il le force à courir et... à glisser sur la première flaque d'eau qui passe. Quelques instants plus tard, voilà notre pompier qui ramène le toubib dans une chaise roulante, la jambe dans le plâtre, à côté de son patient qui l'attend pour des soins… Quand les gendarmes rendent visite aux pompiers c'est sûrement pas pour prendre l'apéro. Cette fois, il s'agit d'une plainte portée par un riverain qui ne supporte plus le bruit des sirènes. En effet, celui-ci demande a ce que les pompiers débranchent. Ramon se renseigne quand même sur le nom du riverain et découvre que le plaignant n'est autre que le pompier de garde qui ne peut faire sa sieste à cause du bruit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme chaque année, à l'approche de la collecte des calendriers des sapeurs, le nouvel album des Pompiers entre en scène. Cette fois, les soldats du feu bénéficient d'une touche de modernité dans leurs aventures. La technologie fait en effet son apparition sur les uniformes : les voilà équipés de capteurs intelligents pour leur permettre de meilleurs interventions. A défaut de les aider, ils vont plutôt en pâtir, en raison de leur manque de maîtrise de la chose. Les gags à répétitions, sans grandes originalités, avec des chutes plutôt basiques, font sourire plutôt que rire. Habituel, donc, dans ce registre... Christophe Cazenove et Stédo maîtrisent leur sujet, ainsi que leurs personnages, c'est indéniable. Mais question humour, clef de voûte de l'album, c'est franchement plan-plan. Un album dans la lignée des autres, qui plaira surtout aux inconditionnels du genre.