L'histoire :
Quand on est médecin, on reste tout le temps au service du patient, même quand la journée est finie. A peine rentré chez soi, le medecin doit répondre aux urgences. Et le voilà reparti en visite chez un patient, qui trouve que sa femme va mal. Effectivement, chez le patient, le médecin se trouve devant une femme d’une laideur incommensurable à en tomber dans les pommes…
Le medecin peut aussi parfois empirer les situations. Par exemple, un medecin vient remonter le moral à l’un de ses confrères. Celui-çi déprime car il vient de coucher avec une patiente. Son collègue tente de dédramatiser la chose en lui expliquant qu’il n’est pas le dernier à qui ça arrive. Le ton change quand l’autre lui rappelle quand même qu’il est vétérinaire…
Un couple vient en consultation chez leur médecin. L’homme s’inquiète, en fait, pour sa femme, car elle ne supporte plus d’être battue. Il pense qu’une psychothérapie lui ferait grand bien... Le medecin hallucine puis réagit en appellant la police. Au commissariat, les policiers frappent l’homme en lui demandant pourquoi et comment il bat sa femme ? Celui-ci tente de répondre, avec des dents cassées et le nez en sang, qu’il ne la bat seulement qu'aux dominos et aux petits chevaux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Bamboo pratiquent l’exercice de la bande dessinée humoristique à thème avec aisance et sans scrupule. Ils sortent à la pelle des séries reprenant des professions ou des sports et dans le cas présent, il s’agit des Toubibs. Après tout, Dupuis en fait autant depuis 25 ans avec une profession complémentaire, sur Les femmes en blanc... Avec celui-ci, dont on passe le titre tant il est pathétique d’humour, la série cumule déjà 9 tomes. Pour faire dans la métaphore à-propos, le comique de situation se compare hélas plus ici au chlorophorme qu'à la vitamine C. En route, donc, pour la bonne vieille recette du gag en une planche, sur 46 pages... On est loin de la juste dose prescrite pour soigner nos zygomatiques (comme conseillée au dos de l’album). Le dessin, archi-classique et caricatural n’invite pas non plus à l'aventure innovante. Les situations décrites sont à peine cocasses et ne dérideront que les plus mal en points, dans une salle d’attente...