L'histoire :
Sur Plaintry street, c’est soirée chic ! Le professeur Bronson vient d’être nommé directeur du conseil d’administration de l’hôpital central et tout le gratin local est réuni pour fêter l’évènement. Le clou final devrait être atteint, lorsque Frank Sinatra débarquera pour une petite prestation. Pourtant, lorsque la sonnette sonne, c’est le vieux Parks qui se présente dans l’entrée. A l’arrière de son pick-up, sous une bâche, c’est une bien mauvaise surprise qui attend le célèbre docteur : son meilleur ami Sam Lawry git complètement prostré dans un état hallucinatoire. Il est placé en soins psychiatriques, mais les jours se succèdent sans amélioration de son état de santé. Pendant ce temps, au Stanfield Research Institute, la CIA mène d’étranges recherches paranormales en utilisant la voyance à distance pour infiltrer les installations militaires secrètes soviétiques. Nous sommes en pleine guerre froide et tous les moyens sont bons pour prendre de l’avance sur l’ennemi. C’est alors que l’excentrique medium Tyron repère une gigantesque base où se développe la prochaine génération de sous-marins lanceurs d’engins…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un nouveau cycle commence pour Sam Lawry. Pas encore remis de la mort de ses proches, en raison de son don extraordinaire qui lui permet malgré lui de voir la mort avant qu’elle n’arrive, le voilà à nouveau plongé jusqu’au cou dans une autre sordide histoire liée à la CIA. Le scénariste Hervé Richez a le génie indéniable de développer des intrigues très encrées dans le réel, à partir d’éléments fantastique minimalistes. Utilisant cette fois-ci la voyance à distance, l’auteur crée un nouvel univers trépidant pour ce héro hors du commun. Plus optimiste et plus déluré que les précédents volumes, ce nouvel opus est pourtant plus noir que jamais, ne sacrifiant jamais les détails qui font froids dans le dos. A narration inventive, dessinateur de talent… Chetville s’impose une nouvelle fois, faisant subir à Sam des visages des plus expressifs où la douleur du personnage transpire tout au long de l’album. Peu de défaut sont à reprocher à ce dessinateur qui maitrise tout aussi bien ses décors que ses ambiances.