L'histoire :
La stabilité règne dans les 13 bosquets et les 100 maisons de Calice : l’amour a triomphé de la guerre. La Maison Écarlate est désormais la plus grande puissance, dirigée par la reine Lizaru. Les reines sont des Digne-d’Amour : elles possèdent dans leurs veines un élixir magique qui suscite la dévotion de leurs sujets. Mais pour que cette magie ne se retourne pas contre elle, elle ne doit jamais aimer plus qu’elle n’est aimée. Les Gardiens du Cercle ont pour mission de protéger leur reine. Entièrement dévoués à la famille royale, ils ne peuvent ni se marier, ni prêter allégeance à une autre souveraine, sauf sur ordre direct de la leur. Si le lien sacré qui les unit à leur reine est brisé, la mort s’en charge aussitôt. La reine Lizaru a séduit le prince Brizzo de la Maison Haute-Crête, et elle porte désormais son enfant. Aucun des deux ne souhaite abandonner sa maison. Une guerre éclate entre leurs lignées. La Maison Écarlate en sort victorieuse. Peu après, Lizaru convoque son Gardien, Oswel, dans sa chambre pour une nuit de passion partagée. Entre deux ébats, elle lui confie une mission : découvrir le traître qui a empoisonné son Béhémoth. Mais bientôt, la ville est attaquée… Qui est le coupable ? La reine est loin de se douter de tout ce qui se trame dans l’ombre de son royaume…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce fut un véritable supplice de lire cet album. Les graphismes de Noemi Tedeschi sont ultra stéréotypés : les femmes sont sexualisées, avec des poitrines généreuses et des décolletés plongeants, tandis que les hommes incarnent tous les clichés de l’homme viril, avec une musculature exagérée. Il y a un réel problème de proportions, notamment au niveau des traits du visage, lorsqu'il y en a. Heureusement, la plupart des personnages ont une chevelure qui masque ces défauts, mais les dimensions sont parfois totalement ignorées. Le scénario tourne quant à lui autour d’une guerre de royaumes où l’amour est présenté comme le pouvoir suprême. Ce n’est pas inintéressant et c’est plutôt bien mené. Les pages de présentation des différentes terres et personnages sont concises, précises et efficaces, même si elles gagneraient à intervenir plus tôt dans l’histoire et non pas après qu’un personnage ou une créature aient été mentionnés. Quant aux dialogues, ils sont d’une platitude absolue. Par exemple : « Ton ardeur dans la chambre est aussi admirable que ton courage sur le champ de bataille. » Rasoir. Et quand il ne s’agit pas d’amour, il est question de conquêtes. Il y a tellement de meilleures BD à lire... passez votre chemin !