L'histoire :
Alors qu’ils s’apprêtaient à passer une soirée tranquille à manger des crêpes, Solène et son ami Justin reçoivent la visite d’un voyageur du futur, Ulwazi. En compagnie de son amie Freesia, le visiteur leur enseigne les bases de la science et de l’astronomie… Cette fois-ci, le duo compte bien faire découvrir la dimension quantique aux deux enfants. En préambule, Ulwazi et Freesia préviennent les deux bambins que le monde quantique est partout : dans la matière, l’espace, la lumière… et même le vide ! Ce monde leur semblera à la fois magique et complètement fou. Et comme ses secrets se trouvent dans l’infiniment petit, Solène et Justin vont commencer par rétrécir et devenir plus petit que tout ce qu’ils peuvent imaginer. Et en effet, ils ont à peine rétréci et passé la porte du monde quantique qu’ils ne se voient même plus… Pourtant dès qu’ils s’appellent, ils apparaissent et se voient, avant de disparaître à nouveau ! Pour leur expliquer les raisons de ce phénomène, Ulwazi triche avec la réalité pour rendre les deux enfants stable dans le temps et l’espace. Mais avant de tout leur révéler, Freesia fait appel à Alice, la spécialiste des choses loufoques, afin qu’elle leur fasse suivre une thérapie quantique visant à aider leur cerveau à oublier la logique ou encore la normalité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Science infuse est un peu le pendant scientifique de la série Le fil de l’Histoire raconté par Ariane et Nino chez Dupuis. Cette série didactique nous propose cette fois de pénétrer le monde nébuleux du quantique. Riche de plus d’une cinquantaine de pages, ce nouvel album signés du duo BeKa (Bertrand Escaich & Caroline Roque) et Chacma tente ainsi de faire comprendre aux plus jeunes l’expérience du chat de Schrödinger, celle des fentes de Young ou encore le champ quantique. Bien que divertissant, ce nouvel album se révèle nébuleux et complexe à appréhender et pour cause : les auteurs précisent eux-mêmes durant l’aventure que personne ne comprend la physique quantique car elle échappe au bon sens. Même en vulgarisant, l’aventure reste donc difficilement appréhensible. Aux dessins, on trouve toujours Julien Mariolle. Le design franco-belge joyeux et expressif du dessinateur rend l’ensemble plus léger et la lecture plus agréable, même si les décors manquent de diversité à cause du propos de l’album. Bref sur un sujet extrêmement complexe, les scénaristes nous offrent un album qui aura sans doute du mal à tenir les enfants en haleine du début à la fin.