L'histoire :
Romarine dirige un club d'espions. Elle trouve cela un peu fatigant, elle doit toujours avoir de nouvelles idées, fabriquer de nouveaux gadgets. Ce jour-là, elle traverse le salon, et demande à son grand-frère ce qu'il est en train de lire. Elle veut savoir de quoi ça parle. Son frère râle et lui rétorque que c'est trop compliqué. Romarine ne veut pas entendre ce genre de réponse ! Pas comme son père lorsqu'elle demande à voir les James Bond et qu'il lui répond qu'elle est trop petite ! Son frère accepte de lui raconter, seulement si en échange elle lui donne un carambar. C'est cher payé, mais Romarine accepte. L'histoire se passe dans les années 1970, aux Etats-Unis. Cinq personnes se sont volatilisées. Parmi les disparus, il y a le père de Jimmy qui travaillait dans un laboratoire top secret destiné à l'étude de l'antimatière. Les gens peuvent passer d'un monde à l'autre. Romarine est ravie, cela vient de lui donner une nouvelle idée qu'elle doit partager avec son club d'espions. Elle a une théorie : il y a des antihumains parmi eux, et ils doivent les repérer. Pour ça, ils vont devoir fabriquer une machine qui les aidera dans leur mission.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eglantine Ceulemans s'inspire de la série de Marie-Aude Murail, et propose un quatrième volume de L'espionne inspectrice à gadgets. L'héroïne, Romarine, dirige un club d'espions, et fait appel à son imagination et à celle de ses amis, pour jouer et basculer dans des univers parallèles. Peut-être que James Bond a des accessoires de pro, mais la vraie force de ces enfants, c'est leur capacité à créer, à imaginer et à rêver ! Ils s'inventent des situations dangereuses à surmonter, dans le cadre de l'école, ou dans leurs maisons, et créent toutes sortes de gadgets pour venir à bout de ces situations. Ce petit album recoupe trois histoires mettant en scène Romarine et ses amis : L'espionne se croit tout permis, L'espionne s'emmêle et L'espionne déclone. Le style graphique ressemble aux publications de presse, avec un découpage lisible et des illustrations aux traits ronds et colorés. On regrettera cependant que les textes aient une police un peu petite, pas toujours évidente à lire pour les enfants, tout comme les cases qui auraient mérité d'être positionnées dans un format un peu plus grand et large pour être plus agréables.