L'histoire :
Avril est un garçon pas comme les autres. Il est seul, sans amis de son âge, et ne joue qu’avec Victor, son chat noir. Celui-ci lui parle et lui fait la morale. Les autres garçons de son âge le méprise et l'humilient en permanence ; il est leur souffre-douleur. Heureusement, en passant entre les deux immeubles, il peut se réfugier à la maison adossée à une serre immense où vit Anaïde, un corbeau lui aussi doté de parole. Il vit là, avec ses deux tantes, dans cette grande demeure où les objets peuvent bouger, voire parler. En effet, ses tantes sont magiciennes. La maman de Charlotte n'est pas sorcière, elle. Charlotte, c'est une jeune fille qui fait l'école buissonnière et qui plait beaucoup à Avril. D'ailleurs, dès qu'il la voit, il rougit. Mais leur complicité n'est pas du goût de tout le monde et les autres garçons considèrent leur relation d'un mauvais œil. Ce n'est pas le seul nuage qui menace Avril : un homme étrange rode autour de lui. Il semble dans un état second et avoir un lien avec Avril…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier album de la série, Football, sortilèges et puberté plante logiquement le décor d'une histoire qui semble légère. Pas grand chose ne se passe et il faudra attendre le second tome pour se faire une idée plus claire de la série. L'univers décrit semble riche et intéressant, même s’il n'est pas d'une grande originalité : un jeune adolescent grandit au milieu de notre société, en étant issu d'une famille de magiciens. Les références sont évidentes... Les dialogues qui parsèment l’histoire sont en revanche d'un grand naturel. Les choix graphiques effectués par Abdel Bouzbiba semblent confirmer une cible de jeunes adolescents. Cependant, certains détails graphiques et certains choix narratifs écartent d'emblée les lecteurs trop jeunes : ainsi Avril se fait agresser par un homme qui lui lance une phrase énigmatique. La possession de l'homme qui poursuit Avril est parfaitement traduite par des traits hachés et démesurés et la couleur rouge devient prédominante. Ce choix de centrer le dessin principalement sur le visage des différents protagonistes très clair, s'adapte judicieusement aux dialogues. Ce premier album pourra donc convenir aux fans d’Harry Potter…