L'histoire :
Occupant ses journées à draguer ou chaparder, Shi-Qian est un jeune homme qui attire les ennuis. Notamment, après avoir passé une soirée avec la fille d’un seigneur, il s’enfuit à grandes enjambées lorsque le paternel débarque. Ce dernier demande alors à une sorcière de le punir. La vieille lui lance alors un sort qui le transforme… en dragon. Mais pas un majestueux dragon, plutôt un tout petit, tout ridicule ! Shi-Qian part donc visiter une autre vieille femme capable de l’aider. Celle-ci lui trouve un antidote, mais Shi-Qian s’enfuit sans payer ! La vieille constate alors que ce n’était pas le bon flacon et voit celui qui fut humain, puis dragon, devenir… un poulet. Pour qu’il se rachète de cet ultime méfait, elle lui propose de devenir l’éducateur d’un petit garçon s’appelant Yin Yan, qui passe son temps à faire tourner en bourrique son grand père. Shi-Qian négocie donc avec la vieille femme pour retrouver en contrepartie sa forme originale. Elle accepte. Après avoir ingéré une potion, Shi-Qian prend une forme encore différente…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pré-publiée dans le magazine Manga Kids, cette série nous raconte les déboires d’un jeune homme nommé Shi-Qian, coureur de jupons et voleur, qui se trouve transformé en dragon en guise de punition. Les auteurs ont alors jugés bon de ne pas lui donner une apparence puissante et classieuse mais plutôt grotesque et malingre. Sous ces traits ridicules, le vaurien cherche alors à se racheter afin de retrouver sa véritable apparence. Si le synopsis n’est pas très original, les gags fonctionnent plutôt bien, certes de façon irrégulière. Par exemple, lorsque la vieille femme donne plusieurs potions à Shi-Qian pour qu’il ne soit plus poulet, il va se changer en Casimir, Alien, etc. Lorsqu’à un moment il reprend son corps humain, il reprend une autre potion pour redevenir un dragon ! Ce ressort est malheureusement très prévisible… à l’instar de la plupart des autres, en général très moyens. Les dessins souffrent aussi de ce symptôme : manque de détails, design bizarre… Dans l’ensemble, Yin Yan se destine à un lectorat plutôt jeune et, dans ce sens, il plaira à ladite cible. Pour les autres, cela s’avérera vite ennuyeux…