L'histoire :
Pour Jeanne et Paul, ça y est, c'est la libération ! Enfin les vacances ! Ils rentrent à la maison, surexcités, c'est le plus beau jour de leur vie. Mais leur mère n'est pas dupe, elle sait très bien que toute cette agitation va redescendre d'un coup. Après avoir sauté sur leur lit, ils ne savent plus quoi faire, ils s'ennuient. La joie des vacances est aussitôt retombée. Les premiers jours, leurs parents travaillent et ils doivent rester seuls à la maison. La consigne est la suivante : pas trop de jeux, vidéo. Evidemment, ils suivent cette consigne à la carte... évidemment... Les parents se rendent vite compte qu'ils ne peuvent pas laisser leurs enfants seuls très longtemps. Une idée leur vient : ils vont emmener Jeanne et Paul chez leurs grands-parents ! Ainsi, les parents auront du temps pour eux, et les enfants pourront s'occuper sans être seuls. La décision est prise, et toute la petite famille embarque en voiture, direction la mer, chez Papi et Mamie. Les parents déposent les enfants et retournent à leur quotidien. Pendant ce temps, une première question crée le débat et une dispute entre le frère et sa sœur : qui prendra la grande chambre ? Et qui aura la plus petite ? Ils finissent par trouver un compromis et par partager la même chambre. Mais le soir, des bruits peu rassurants les effraient... Et ils se retrouvent dans le lit de leurs grands-parents !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fred Coicault et Thomas Priou proposent une BD nostalgie sur le thème des vacances chez les grands-parents. Le procédé d'un gag par page retrace les vacances d'un frère et de sa sœur, qui passent quelques jours en bord de mer avec leur Papi et leur Mamie. Entre les incompréhensions générationnelles et des moments de rire et de tendresse, les enfants apprécient ces instants dépaysants. Graphiquement, le dessin d'humour, très rond, simplifié se complète de couleurs prononcées. Les arrière-plans sont supprimés dès que possible pour ne mettre en avant que les personnages et leurs expressions. Le découpage est très classique, et les situations ne tiennent qu'en quelques cases. Il n'y a rien de très original dans la réalisation, ni au niveau narratif, ni graphique, mais la lecture n'est pas désagréable. On regrette cependant que les majuscules ne soient pas toujours mises en début de phrases dans les bulles, ou le recours à l'italique dans le sous-titre et sur la première page explicitant les personnages, ce qui ne facilite pas la lecture.