L'histoire :
Depuis l’interdiction des super-pouvoirs au sein de Towerville, l’ancienne légende de la corporation des super-héros, Lazare, végète en prison. Après des années d’emprisonnement, Lazare est libéré. Mais il a à peine fait quelque pas, qu’il est accosté par une mystérieuse limousine. Le véhicule l’emmène vers un club de danse, où une personne l’attend pour lui faire une proposition de travail. Après avoir passé plusieurs portes grâce à des mots de passe fournis par le chauffeur de la limousine, Lazare se retrouve face à un gamin de dix ans portant un appareil dentaire peu discret. Ce dernier n’est autre qu’Edouard Kemicol, le fils d’un célèbre industriel. En compagnie de son associée, Lucida Italic, Edouard fait visiter le complexe souterrain du C.RA.S.H, le Collège Réservé Aux Super-Héros. Il explique à son invité que de plus en plus d’enfants de Towerville se découvrent un don, ou un pouvoir, et que cette école aura pour but de localiser ces enfants et de leur apprendre à contrôler et à utiliser leurs capacités hors normes. Or afin que le collège fonctionne, Edouard et Lucida ont besoin d’un professeur super-héroïque pour aider les enfants. Pendant ce temps, le super-vilain Katakomb s’évade de prison et croise la route d’une jeune fille perdue qui a la capacité de se transformer en n’importe quel être vivant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour contexte de départ de cette nouvelle série, Hervé Bourhis présente une ville interdisant les super-pouvoirs, alors même que la pollution chimique y est si importante, que les enfants finissent par développer… des pouvoirs ! Heureusement, deuxième étape du pitch, une école proposant de protéger et former ces enfants « particuliers » est en train d’être fondés par un enfant de dix ans surdoué. Partant de ces bons éléments de départ, le scénariste propose une aventure rythmée revisitant les codes classique de l’univers comics, avec beaucoup d’humour. Avec un méchant plus mégalo qu’effrayant et des héros jamais vraiment en danger, cet album s’adresse avant tout aux enfants. Il leur donnera l’impression de s'immerger au cœur d’un dessin animé pêchu. Les dessins de Poipoi (alias Jérôme d'Aviau), aidés à la colorisation par Isabelle Merlet et Elise Dupeyrat, renforce encore ce sentiment de série animée, que ce soit au niveau des graphismes dynamiques, de l’apparence de chaque personnage ou du découpage. Cette nouvelle série aussi drôle qu’énergique plaira beaucoup aux enfants, mais aussi à tous les fans de super-héros. Bonne nouvelle : la seconde mission du C.R.A.S.H est d’ores et déjà prévue pour le mois d’août dans toutes les bonnes librairies…