L'histoire :
Le succès était au rendez-vous pour Dorothy et son groupe. Mais celui-ci n’est pas considéré d’un très bon œil : une partie des musiciens est emprisonnée ! L’épouvantail s’ennuie profondément dans sa cellule et commence à gratter les murs, comme que sa guitare, dès qu’une inspiration musicale lui vient. Pourtant, être plongé continuellement dans le noir lui fait perdre progressivement la vue, même si cela ne l’empêche pas de lire les livres qu’il a lui-même apportés ou qu’un gardien lui dépose. Toto, de son côté, a plus de mal a se faire à la vie de taulard. A peine pose-t-il un pied en dehors de sa cellule, qu’il rate de peu de se faire éclater la tronche par une bande de gros bras. Malgré tout, il finit au cachot, défendant l’un des seuls à lui avoir adressé la parole. Dans sa geôle, il entend un curieux bruit, comme si quelqu’un grattait sur le mur… Plusieurs jours passent, avant que les sons provenant de la cellule d’à côté ne s’arrêtent. Toto est maintenant persuadé d’une chose, il s’agissait bien de musique ! Il décide alors de taper en rythme contre le mur et peu après un son lui répond. Toto vient de retrouver l’épouvantail !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 2 tomes, Jac-Ga Hong nous propose de suivre le parcours de Dorothy et de son groupe de rock dans un monde totalement délirant, celui d’Oz. Cette relecture du chef d’œuvre de Frank Baum à la sauce rock’n’roll a été publiée dans un premier temps sur Internet, ce qui explique que chaque tome contient de nombreux chapitres, du reste assez courts. A l’exception du dernier chapitre, l’ensemble du récit est entièrement en noir et blanc. Le style graphique est assez naïf, aux confluents des genres : l’auteur coréen propose un univers original, dépouillé, mais qui ne manque pas de personnalité. Dans ce troisième volet, le scénario reste simpliste : les membres du Dorothy Band sont en prison ? Manifestons pour les faire sortir ! Avec ce postulat basique, inutile de préciser que le récit ne multiplie pas les rebondissements et que la lecture n’est jamais vraiment très palpitante. Heureusement, la bonhommie et l’humour rendent la lecture assez agréable. En définitive, un titre sympathique, sans plus.