L'histoire :
A Kaamelott, la plupart des missions sont confiées à Lancelot. Il suffit qu’un dragon se manifeste, et le roi Arthur envoie au front son fidèle chevalier. Cependant, Perceval n'est pas vraiment d'accord : il passe ses journées à s'entraîner avec Karadoc, il estime pouvoir remplir cette tâche. Se disputant avec son partenaire, il emmène avec lui un furet et part sur les sentiers afin de régler le fameux problème du dragon. Sur le chemin, il croise un vieil homme qui ensorcèle son animal et en fait un compagnon très obéissant. Karadoc, quant à lui, a changé d'avis et il a rattrapé son ami. Ensembles, ils arrivent au village où Lancelot, arrivé peu avant, organise la défense. C'est durant la nuit qu'apparaît le dragon, crachant des flammes un peu partout, sauf sur les habitations. Perceval pense que les dragons sont intelligents et qu'ils ne sont pas méchants. Il se fend de ce commentaire devant les villageois. Une petite fille vient alors demander au chevalier si les lézards ont des ailes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour Alexandre Astier le succès est toujours au rendez-vous : sa série télé Kaamelott vient de terminer sa sixième saison et le concept va bientôt se voir porté sur grand écran. Mais son bonheur ne s'arrête pas là, puisque sa bande dessinée basée sur sa vision décalée du roi Arthur se poursuit au delà des trois premiers tomes contractuels. Bonne nouvelle pour nous aussi, lecteurs, car la série a toujours su se montrer originale, plaisante et bien écrite. Chose assez rare pour un titre qui, au départ, n'était qu'un produit dérivé. Dans ce nouveau volet, l'accent est mis sur Perceval, le chevalier un peu simplet de la table ronde (avec Karadoc bien sûr), qui décide de trouver le dragon qui embête les villageois. L'histoire fait une fois de plus la part belle à l'humour, par le biais de dialogues savoureux et de rebondissements parfois totalement loufoques. Le récit reste assez simple dans le fond, l'explication des attaques du dragon est assez prévisible, mais l'ensemble fonctionne bien. Steven Dupré nous émerveille une fois encore avec un trait plus appliqué que sur le tome précédent. La colorisation de Benoit Bekaert complète merveilleusement le tableau avec des teintes plus lumineuses que sur le tome précédent. Un nouveau tome excellent !