L'histoire :
Le chef de la police demande à Joe Leaphorn de passer au poste. Qui d’autre que cet ancien représentant des forces de l’ordre, spécialiste des affaires indiennes, pourrait l’aider à résoudre l’affaire des bijoux volés et du meurtre de leur propriétaire. De cette affaire non élucidée réapparaît un diamant. Il a été donné à un jeune homme par un shaman qui prétend l’avoir trouvé dans un canyon, non loin de là. A l’autre bout du pays, à New York, Joanna Craig est à la recherche de la dépouille de son père. Un homme riche, négociant en diamants, qui a disparu lors d’un accident d’avion avec, accrochée à son poignet, une mallette pleine de 78 pierres précieuses. A l’époque, sa mère, déjà enceinte d’elle, devait se marier avec le jeune négociant, à son retour de voyage. Au décès, la famille n’a plus voulu entendre parler de la jeune fille, ni de son bébé. Joanna se met en quête de retrouver son père et les diamants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous êtes fan des romans de Tony Hillerman ? Vous adorez ses enquêtes policières qui vous mènent dans les profondeurs des canyons, où vous sentez la moiteur du temps et où vous plongez dans les rîtes Navajos ? Alors évitez cet adaptation de L’Homme Squelette ! En effet, la déception est à la hauteur des espérances. L’intrigue est compliquée à souhait, à s’y perdre et on n’y retrouve aucune des légendes Navajos qui ont pourtant fait le succès des romans d’Hillerman. Ici pas de fantôme, pas de dessins rupestres, pas de danses traditionnelles… juste plusieurs enquêtes sensées se croiser et s’imbriquer les unes aux autres, sans beaucoup de succès. Le dessin, assez réussi quoique statique, est toutefois très crayonné et pas toujours limpide : une impression de confusion se dégage. Pire que tout : les bulles et la police. Avec un interlignage réduit au maximum, des bulles toutes petites et des phrases sans cesse coupées, il n’est vraiment pas simple de s’immerger dans cette adaptation BD. Finalement, pourquoi vouloir mettre en dessin les romans de Tony Hillerman ? Pourquoi réduire le texte original, l’amputer de sa dimension mystique, de son ambiance et de tout le travail de l’auteur ? Un essai non concluant qui donne toutefois envie de se relire un roman…
