L'histoire :
Archibald est étudiant, en colocation, et ne souffre que d’une seule chose : la perte de ses cheveux ! Son père le rassure : c’est héréditaire et ça lui permettra de faire parti du club d’Hippocrate, ceux qui ont le front large et une couronne de cheveux autour du crâne. Néanmoins, devenir chauve devient sa hantise et le sujet de toutes ses pensées. Lors d’un examen d’anglais où il doit faire une traduction, il se demande alors que peut bien signifier son prénom. Dans son mini-dico, il trouve la signification : hyper méga chauve ! Archibald surveille alors de près la perte de ses cheveux et fait un drame à son colocataire le jour où il perd Hector, le dernier cheveu qui se dressait ! Notre étudiant est aussi de plus en plus irritable sur sa toison, lorsqu’on se moque de lui, par des jeux de mots ou des remarques désobligeantes. A force de se focaliser sur sa calvitie, Archibald découvre aussi qu’il peut les coiffer dans un sens, cachant ainsi la perte progressive. Mais son père l’encourage à assumer le fait de devenir chauve et lui ramène quelques uns de ses collègues, dégarnis eux aussi, pour le convaincre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les Blondes, les Brunes, il était assez logique d’avoir un titre destiné aux « personnes à capillarité restreinte ». C’est désormais chose faite avec ces Chauves de Did ! On suit durant tout le tome la perte progressive des cheveux du jeune Archibald. Les dessins sont typiques de ce genre humoristique, mais il sont ici plutôt soignés et détaillés. Le seul bémol concerne les membres du club d’Hippocrate, qui se ressemblent un peu tous. Le gros point fort du titre est la légèreté avec laquelle il se lit. Les blagues ne se répètent pas (fait rare dans le genre) et certaines sont très réussies. De la perte des cheveux, aux vannes des amis, en passant par les tentatives pour cacher la calvitie, tous les sujets sont évoqués et assez bien traités. Sur la dernière planche, Did se met lui-même en scène avec Archibald pour expliquer comment lui sont venues les idées… Finalement, on conclue que la meilleure méthode pour lutter contre la calvitie, c’est encore de l’accepter ! Une bonne surprise, donc, que ce tome qui réussit l’exploit d’être drôle sans être plombés par les répétitions inhérentes au genre.