L'histoire :
Depuis leur cabane perchée dans un arbre, Axel, Dino et Teddy, trois potes, observent à la longue-vue le giga concert rock que donne Mike Gatling dans le stade voisin. Tous trois ne rêvent que d’une chose : devenir des super stars du rock ! Dans cette optique, ils se donnent rendez-vous dans un cimetière la nuit suivante : il n’y a en effet rien de tel que des lieux lugubres pour trouver l’inspiration et dénicher un bon nom de groupe. Cependant, ils dérangent un groupe de papys dérangés du ciboulot, en train de se livrer à une messe noire. Leur intrusion provoque même une crise cardiaque chez le grand prêtre, plus habitué à croiser des démons cornus que des enfants. Du coup, Krazzak Thot, le démon apparu, consulte son règlement intérieur : le vœu démoniaque qu’il s’apprêtait à satisfaire revient de droit à Axel. Evidemment, Axel ne loupe pas cette occasion : il veut que lui et ses potes deviennent le plus grand groupe de rock de l’univers. Dont acte : une soucoupe débarque aussitôt, avec à bord le célèbre producteur extraterrestre Daddi Paktol. Celui-ci embarque les 3 amis à bord de son vaisseau le Sibémol et leur propose de tout leur apprendre afin qu’ils deviennent des superstars galactiques du rock…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on a entre 10 et 14 ans, on rêve évidemment de pulvériser des aliens à grand coups de riffs de guitare ultra-saturée et d’en profiter pour visiter le cosmos. CQFD : Nicolas Moustey et Pierre Loyvet effectuent un rétropédalage temporel et se font plaisir : cette aventure un poil foutraque montre tous les ingrédients pour séduire le public susmentionné. Le public internaute a visiblement été séduit par le scénario de Nicolas Moustey : Axel Rock est l’une des premières BD éditées dans le cadre de MMC BD (My Major Company BD). Pour le pitch : nos djeunz héros détournent un pacte satanique à des vieux croulants et s’embarquent pour une invraisemblable aventure galactique, avec pour objectif de devenir les plus grosses stars du rock. En plus – chic – il y a tout pile ce qu’il faut d’humour scato : ici l’on utilise la flatulence pour moyen de locomotion ; là on fait des sauts quantiques à travers la cuvette des toilettes. Pour les références, on pense à Tessa (pour la luxuriance du décorum spatial) ou à Dragon Ball (pour les flashs dans ta face et le Mastoc Galaxy Tour final où les coups les plus déjantés sont permis). Pas de doute, le dessin de Pierre Loyvet est largement imprégné de culture manga, parachevé de toute l’expérience acquise aux côtés d’Eric Herenguel sur Krän Univers. Bon, certes, à la longue, les plus de 14 ans finiront sans doute par s’ennuyer un brin, surtout lors du tournoi, où la répétition des éclairs propulsent les belligérants aux quatre coins du stade et lassent, hélas.