L'histoire :
Dans petit appartement d’un quartier de New-York, Dustin vit avec sa grand-mère Chana d’origine russe. Le contexte familiale est un peu compliqué puisque sa grand-mère reste traumatisée par son exil de Russie avec sa soeur Prill. Un exil qui s’est mal passé car elle raconte à son petit-fils Dustin, que sa sœur a disparu. Lui pense que sa grand-mère a tout inventé et qu’elle n’a jamais eu de sœur. Pour le moment, Dustin vient d’arrêter ses études malgré lui et il a trouvé un job de photographe au commissariat du coin. Il y bosse depuis une semaine et voilà déjà qu’il se fait virer par le commissaire en raison de sa langue trop bien pendue. Sans boulot, il tombe sur Citizen, un photographe professionnel qui cherche un scoop. Dustin profite de l’occasion pour lui donner quelques tuyaux qu’il vient d’entendre chez le commissaire avant de se faire virer. En remerciement pour ces informations bien placées, Citizen lui donne un pourboire. Dustin a alors l’idée d’utiliser la radio de sa grand-mère pour écouter les conversations de la police afin d’en tirer de nouveaux tuyaux à revendre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album est un (premier) spin-off issu de i>Blacksad, qui met à l’honneur un personnage secondaire de la série : le photographe et ami du chat détective, Dustin Kalisnowszczyzna alias Weekly. le scénariste Juan Diaz Canalès et le dessinateur Giovanni Rigano racontent dans ce premier tome les débuts du jeune photographe newyorkais ainsi que ses origines familiales. Il vit dans un petit appartement avec sa grand-mère Chana au passé familial compliqué. Au fil des pages, on entre dans une histoire qui se complexifie. Des intrigues se construisent autour de Dustin, son travail chez le croque-mort Lubansky... dont la femme pasteure est en guerre contre l’éditeur Proper Comics... qui va lui-même donner sa chance de photographe à Dustin. Toujours en train de fureter (son personnage zoomorphique est un renard) là où on ne l’attend pas, Dustin découvre que le commerce de Lubansky intéresse les services secrets. Ce récit de Diaz Canalès colle parfaitement au registre du polar noir. Il s’accompagne d’un travail graphique remarquable de Giovanni Rigano qui reste dans le style habituel de cette série magistrale mise en image par Guardino, avec des personnages expressifs et des décors soignés.