L'histoire :
Tomoki, un jeune garçon poli et sérieux, débarque dans une école où les bonnes notes sont punies et où l'on forme les futurs criminels. Evidemment, il est très vite devenu la tête de turc des autres... mais en intégrant par hasard le « crime soul » de Genghis Khan, il les a tous remis en place grâce à des pouvoirs surpuissants. Ses anciens tortionnaires sont à présents aux petits soins pour lui et lui préparent même la nourriture. Tomoki en profite alors et insiste pour que les tâches les plus ingrates reviennent à Notivel, l'ancien leader ! Malheureusement pour Tomoki, lors d'un cours de sport, il se retrouve obligé d'utiliser de nouveau le « crime soul »... or ce dernier n'agit plus. Il se fait donc rosser pour tout ce qu'il a exigé à ses anciens tortionnaires. Heureusement pour lui, une nouvelle élève arrive et interrompt le pugilat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second volet de Crime school n'échappe pas, à l'instar de son prédécesseur, à la rentrée scolaire. Jean-David Morvan et Hiroyuki Ooshima se sont retroussés les manches pour nous livrer la suite des aventures de Tomoki dans cette école où les valeurs morales sont inversées. Faire le mal c'est bien et vice-versa. Dans Bolos un jour, bolos toujours, le jeune garçon en apprend un peu plus sur les « crime souls » et rejoint un petit groupe d'élèves, dont une toute nouvelle arrivée. Celle-ci est jolie, sympathique et super fortiche en baston ! Le récit demeure très dynamique, l'humour est bien là et Tomoki est toujours aussi attachant. Evidemment, l'influence des mangas est toujours aussi importante dans la narration ; les fans du genre ne s'étonneront donc guère de retrouver une évaluation rappelant les tournois typiques des shônen. Il faut souligner ici la patte du mangaka japonais Hiroyuki Ooshima, qui assure le dessin de belle façon. Les teintes pastel complètent agréablement l'ensemble. Crime school poursuit son bonhomme de chemin et on a déjà hâte de lire la suite...