L'histoire :
En compagnie de ses deux meilleures amies, Léa et Manon, Capucine participe à un spectacle de danse classique à l’opéra Bastille. Il s’agit de l’avant-dernière représentation. Léa ressent une vive douleur à sa cheville, mais malgré les conseils de ses copines, elle refuse de se ménager en demandant à se faire remplacer. Quant à Manon, elle annonce à ses potes, à seulement 5 mn de monter sur scène, qu’elle a été acceptée à l’école du New-York City Ballet. Elle part donc pour les Etats-Unis dès le prochain mardi. De son côté, Emma effectue un stage de vendeuse dans un magasin de danse. Elle se rend rapidement compte qu’elle ne se voit pas du tout vendre chaussons et autres tutus pour le reste de sa vie… Après sa journée d’immersion, elle rejoint ses amis pour une nouvelle chorégraphie de danse imaginée par Jake. Voulant se lancer en tant que réalisateur, Jake multiplie les idées de chorégraphie et enchaîne les clips, mais il n’arrive pas à trouver l’idée qui le fera sortir du lot… Emma lui propose alors d’imaginer elle-même la prochaine chorégraphie afin qu’il puisse se concentrer sur la réalisation. Dans le même temps, Jake se rend compte qu’il a toujours des sentiments pour elle et il hésite à lui en parler…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 8ème et dernier acte des aventures d’Emma et Capucine risque de décevoir à plus d’un titre. Au-delà du fait d’être déçu de voir deux héroïnes que l’on en a apprécié pour la dernière fois, lecteurs et lectrices pourront également se sentir frustrés à la lecture de ce tome qui manque de sel. En sus, le final de la série se révèle décevant aussi, car... il n’y en a tout simplement pas ! Ni fin, ni fin ouverte. L’album se conclut de la manière la plus saugrenue possible, laissant penser qu’il y a eu un souci lors de l’impression et qu’il manque des pages ! Du coup, on suit Emma qui renoue avec Jake tout en l’aidant à réaliser le clip qui lancera sa carrière. De l’autre côté, Capucine doit faire face au départ d’une de ses meilleures amies. Et c’est tout ! L'album est on ne peut plus anecdotique. Un comble pour une BD qui conclut une aventure démarrée en 2017… Si le scénario de Jérôme Hamon peine à convaincre, la mise en images de Lena Sayaphoum reste aussi qualitative que précédemment, avec de belles mises en scène des moments dansés, qu'il s'agisse de classique ou de hip hop. En effet, malgré quelques défauts, son style infographique fonctionne bien. Ce huitième album se montre donc léger et pas à la hauteur de ce qu’on attendait du final.