L'histoire :
En cette année 1947, l’armée britannique traverse le Kenya à la demande des dirigeants du MI5, intrigués par de curieux phénomènes. En effet, en quelques semaines, les membres d’un safari dirigé par l’aventurier John Remington ont disparu après avoir croisé… un dinosaure. Puis des OVNI sont apparus, semblant orchestrer l’apparition d’espèces préhistoriques, voire radicalement surnaturelles. Envoyée en mission sur place par les services secrets anglais, Kathy Austin a du abattre un espion soviétique avec qui elle s’était liée d’amitié. De retour au Kenya, elle décide d’aller questionner le comte Valentino, marginal qui s’est fait construire un palais en pleine savane. A ce moment dans ce même palais, le comte qui a recueilli Remington et une rescapée de son expédition, leur fait constater la présence d’un « cube stellaire » à travers le mur de sa cave. Mais a peine a-t-il partagé cette découverte que des apparitions aussi extraordinaires qu’aberrantes entrent en scène…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent épisode se concluait par une sentence particulièrement alléchante : « Les choses sont simples : soit des extra-terrestres sont en train de nous envahir, et ils vont réussir, soit la troisième guerre mondiale a déjà commencé et nous allons la perdre ». Aussi étions-nous en droit d’attendre un 3e épisode digne de la Guerre des mondes ou du Secret de l’espadon ! Que nenni. Rodolphe et Léo poursuivent leur aventure fantastique sur un même rythme pépère, en général caractéristique des productions de Léo (Aldébaran, Bételgeuse, Trent…). Cela dit, on aimerait lire plus souvent des train-trains aussi efficaces et palpitants ! Car les deux compères n’ont pas leur pareil pour piquer notre curiosité tout en accordant un minimum de révélations à une aventure qui progresse. Certes, le bestiaire fantastique est une ficelle directement pompée des mondes d’Aldebaran… Certes, Kathy Austin fait inévitablement penser à Kim qui se serait perdue dans Le monde perdu de Conan Doyle. Mais quand on achète un Léo, on sait exactement ce qu’on va trouver dedans. A la joie de ses fans (et nous en sommes !) et au grand dam de ses détracteurs…